Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 06 26Article 415114

Actualités of Monday, 26 June 2017

Source: Ebugnti

Affaire Bala: Vincent S. Fouda se constitue partie civile

Maître Hypolyte Meli Tiakouang a été commis pour la cause Maître Hypolyte Meli Tiakouang a été commis pour la cause

Sur son compte Facebook, l’homme politique et ancien religieux annonce que l’initiative est prise en qualité de « chrétien de ladite association (l’Eglise catholique), mais aussi comme citoyen camerounais. »

Maître Hypolyte Meli Tiakouang, avocat au Barreau du Cameroun, a été commis pour la cause. Le plaignant indique demander « la vérité, rien que la véréité ».
Très impliqué et visiblement éprouvé de façon particulière par la disparition tragique de Mgr Jean-Marie Benoît Bala, Vincent Sosthène Fouda suit tout aussi particulièrement la tragédie qui se déroule autour de ce crime crapuleux.

Dans le post qui annonce sa décision, le président du Mouvement Camerounais pour la Social-Démocratie (MCPSD) affirme que « demain, 26 juin 2017, le chef de l’Etat recevra les évêques du Cameroun. » Une réunion de crise se tiendrait ce soir à l’archevêché de Yaoundé, sur la colline sacrée de Mvolyé. Elle aurait pour objectif d’asseoir la stratégie définitive de cette rencontre. Sept épiscopes auraient même déjà rencontrés Paul Biya. C’était hier, samedi, en marge des obsèques de sa belle-sœur, dans son village en Mvomeka. Parmi lesquels se trouverait un émissaire du Vatican.

Vincent Sosthène Fouda réaffirme par ailleurs la thèse qu’il porte depuis le début des enquêtes à savoir que Mgr Jean-Marie Benoît Bala a été assassiné au matin du 02 juin 2017, soit deux jours et trois nuits après avoir été enlevé le 30 mai.

A moins d’être le fait d’un piratage, cette annonce pourrait permettre de disposer de certains éléments de cette enquête qui semble désormais placée sous le sceau de l’omerta. Alimentant toutes sortes de rumeurs sur des tractations souterraines de toutes natures.

C’est ainsi que l’on a appris l’arrivée cette semaine, à Yaoundé, d’une délégation du Saint-Siège comprenant un spécialiste médico-légal. Celui-ci aurait pris part à une nouvelle autopsie effectuée sur le corps du défunt évêque de Bafia. Ni la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun (CENC), ni les services de la police judiciaire, encore moins le procureur de la République en charge de l’enquête n’ont jugé utile d’en informer l’opinion.