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Infos Business of Friday, 1 September 2017

Source: investiraucameroun.com

Taux de croissance de 4,2% en 2018 pour le Cameroun - FMI

Une bonne pour le Cameroun qui voit son économie se fragiliser avec Boko Haram Une bonne pour le Cameroun qui voit son économie se fragiliser avec Boko Haram

Une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Corinne Deléchat, a séjourné à Yaoundé du 22 au 29 août 2017 pour examiner l’évolution récente de l’économie camerounaise, ainsi que le budget 2018 et le cadre budgétaire à moyen terme.

« Les perspectives économiques pour 2018 sont positives, bien qu’elles soient exposées à des risques de dégradation. La croissance devrait rebondir à 4,2 % environ, en raison de la mise en production de la nouvelle plate-forme offshore de gaz naturel », a déclaré Corinne Deléchat à l’issue de la mission.

A moyen terme, a-t-elle ajouté, « la croissance devrait continuer de s’accélérer progressivement, à 5 ou 5 ½ %, à mesure que de grands projets d’infrastructures sont achevés, notamment des usines hydroélectriques, le port en eau profonde [de Kribi, Ndlr] et des routes ». La mission a également indiqué que « la construction des infrastructures liées à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 devrait aussi contribuer à l’activité, quoique seulement de manière temporaire ».

Corinne Deléchat a rappelé que « la croissance économique du Cameroun pour 2016 a été révisée à la baisse, de 4,7 % à 4,5 %, en raison de la diminution de l’activité dans le secteur pétrolier ». Et d’ajouter que, selon les prévisions de l’institution « la croissance en 2017 devrait continuer de ralentir pour s’établir légèrement en deçà de la projection initiale de 4 %, principalement à cause de la baisse continue de la production pétrolière ».

La croissance hors pétrole cependant, précise-t-elle, dans sa déclaration « a profité de la vigueur de la production industrielle, grâce à l’amélioration de l’offre d’énergie et de la bonne tenue du secteur primaire, même si d’autres indicateurs, tels que le crédit au secteur privé et les recettes fiscales, font état d’un affaiblissement de l’activité ».