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Infos Business of Tuesday, 11 July 2017

Source: 237online.com/cameroonweb

Cameroun: un conflit cause les perturbations des paiements à la Cnps

La direction générale, elle, dit être dans son bon droit La direction générale, elle, dit être dans son bon droit

C’est à cause du conflit DG-agent comptable que l’on a observé du retard dans le virement des pensions pour le compte du mois de juin 2017.


De l’aveu de certains responsables à la Cnps, le paiement des pensions a connu des perturbations au mois de juin dernier. « C’est vers le 5 juillet que les retraités ont pu avoir leur argent. Certains sont allés en vain dans leurs banques. Le DG les a reçus ici pour leur expliquer qu’il n’y avait pas un problème de liquidités », éclaire une source autorisée.

En effet, le 5 juillet 2017, l’agent comptable a écrit à Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame. Objet : « levée des entraves au paiement des prestations sociales du mois de juin 2017 ». Patrick Hervé Bessala écrit : « Monsieur le directeur général, en date du vendredi 23 juin dernier, je vous faisais tenir, pour cosignature, six ordres de virement destinés à l’approvisionnement des centres de prévoyance sociale en vue du paiement des prestations du mois de juin 2017.

A ce jour, l’ordre de virement émis sur le compte n°xxxxxxx ouvert dans les écritures de la BGFI Bank ne semble toujours pas avoir été cosigné par cous et transmis à cette institution bancaire, ce, en dépit de la provision de 3 230 148 042 FCFA figurant en solde créditeur dudit compte à la date de ce même vendredi 23 mai comme atteste le relevé compte ci-joint ». M. Bessala signale qu’il pourrait y avoir des conséquences potentiellement fâcheuses de ces agissements sur la paix et la tranquillité publiques « chères à la plus haute autorité nationale ». Le comptable dégage dans le même temps toute sa responsabilité dans ces graves manquements de l’ordonnateur qu’est le DG de la Cnps. « J’ai l’honneur de vous suggérer en ma qualité de conseil financier, la prise de mesures urgentes, utiles à la levée de ces entraves au paiement des prestations sociales et par la même occasion, la mise en conformité de vos pratiques de gestion avec les besoins et attentes des contribuables-prestataires sociaux », conclut-il. La direction générale, elle, dit être dans son bon droit.