Fin de la conférence économique de Yaoundé

Au nom du chef de l'Etat, le Premier ministre, Philemon Yang, a présidé hier à l'hôtel Hilton, la cérémonie de clôture de la conférence économique internationale de Yaoundé.

Les travaux ont été sanctionnés par une déclaration sur le thème « investir au Cameroun, terre d'attractivités ».
La déclaration a été lue par l'ancien président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, l'un des invités spéciaux du chef de l'Etat, qui a présidé les travaux d'ouverture, le 17 mai.

Cet hôte de marque a apprécié l'hospitalité légendaire du peuple camerounais. Lors de son discours de clôture, le PM a salué l'intérêt, le sérieux et l'engagement de différents acteurs du monde politique, du milieu des affaires, des banquiers, des économistes... ayant prévalu lors de ces deux jours de réflexion, d'échanges d'expériences, de rencontres B to B.

Le PM a profité de cette occasion pour demander au secteur public, porté par les membres de son gouvernement dont une bonne fourchette était présente dans la salle, de travailler davantage à l'amélioration de l'environnement des affaires.

« La présence des acteurs à ces travaux est un signe de succès de cette conférence », a-t-il relevé en substance.
Selon les différents orateurs qui se sont succédé à la tribune, la conférence économique internationale de Yaoundé a tenu la promesse de fleurs.

Jose Manuel Barroso relèvera que cette rencontre qui a réuni le monde de l'économie, de la finance et de la politique a été une réussite sur toute la ligne.

Cette rencontre a braqué les projecteurs sur la destination Cameroun, véritable terre d'opportunités et d'affaires, en ce sens qu'il dispose d'une économie diversifiée, avec un taux de croissance autour de 6% en 2015, des potentialités naturelles, humaines... importantes.

De quoi faire pâlir les investisseurs qui ont suivi avec intérêt l'appel du chef de l'Etat, Paul Biya, les cinq tables rondes qui sont revenues sur les offres d'investissement, les rencontres d'affaires.

Aux dires de participants, cette conférence a donc donné plus de visibilité à notre pays, qui était jusque-là peu connu ou méconnu, du point de vue économique, à l'extérieur.

De plus, les organisateurs de la conférence de Yaoundé attendaient 500 personnes. C'est plus de 800 participants qui ont pris part aux travaux de Yaoundé, largement au-delà des espérances.

La déclaration de Yaoundé, l'une des conclusions fortes de cette rencontre, fruit d'intenses réflexions, de partage d'expériences, d'échanges de contacts entre opérateurs économiques, investisseurs, hommes politiques et acteurs de divers ordres, fixe un cap et accorde désormais plus de place au secteur privé, moteur de la croissance économique dans tous les pays du monde.

Le ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze qui, a pris, le premier, la parole l'a d'ailleurs rappelé fort opportunément.

En citant le chef de l'Etat qui prescrit une croissance durable, soutenue et inclusive, en redressant la courbe de croissance. Il faut donc affiner la stratégie de partenariat public-privé, améliorer le climat des affaires, pour que le privé joue pleinement le rôle qui vient de lui être assigné, par tous les acteurs du monde des affaires, de la politique, de la société civile et des partenaires au développement.

Au terme de cette conférence, le PM estime que le Cameroun peut désormais regarder l'avenir avec optimisme.