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Infos Business of Friday, 6 July 2018

Source: cameroon-info.net

Zones industrielles: 600 millions d’arriérés de loyers réclamés par Magzi

Le DG de Magzi vient de publier un communiqué valant mise en demeure collective Le DG de Magzi vient de publier un communiqué valant mise en demeure collective

Christol Georges Manon, explique dans les colonnes de Cameroon Tribune du vendredi 06 Juillet 2018: «Il se passe que nous avons signé des conventions de bail avec les entreprises qui sont installées dans nos zones industrielles. Ces conventions prévoient des droits et des obligations. Au nombre de ces prescriptions, il y a l’obligation de payer un loyer fixé d’avance et dans des conditions bien précises. Le loyer se paye généralement par semestre, avant le 31 janvier pour le premier semestre et avant le 31 juillet pour le second semestre. Mais il se trouve que de nombreuses entreprises ne respectent pas ces obligations et ne payent donc pas».

«Ceux qui sont de bonne foi demandent qu’on signe les moratoires. Mais malheureusement eux-mêmes ne respectent pas ce délai et la situation s’aggrave d’année en année. On a décidé de passer à la vitesse supérieure parce que pour nous c’est un grand préjudice. Nous sommes aujourd’hui à plus de 600 millions de FCFA d’arriérés», ajoute-t-il.

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La MAGZI, dont l’une des missions est de faciliter l'accueil et l'implantation des opérateurs économiques, notamment les industriels, donne au entreprises industrielles jusqu’au 31 juillet 2018 pour se conformer, avant de passer à la méthode forte.

«Il y en a qui ne payent pas depuis trois ans, deux ans, un an et six mois. On va considérer le temps. Pour ceux qui ont six mois, nous pourrons encore attendre, mais à partir d’un an d’arriérés, nous allons devoir agir parce que la situation devient difficile pour nous», explique Christol Georges Manon.

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Le Directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles annonce des résiliations de contrat: «Il est vrai que ce n’est pas la première fois qu’on adresse des mises en demeure. Mais cette fois-ci et compte tenu du préjudice que cela nous causent, nous allons résilier les contrats et ces entreprises seront expulsées. Nos conventions prévoient tout cela, une fois qu’on a résilié, on leur donne six mois soit pour détruire les bâtiments soit on les cède à quelqu’un d’autre».