Vous-êtes ici: AccueilBusiness2018 10 04Article 447977

Infos Business of Thursday, 4 October 2018

Source: investiraucameroun.com

Une trentaine de coupure de fibre optique recensée par mois

Ces multiples coupures sont occasionnées par les travaux routiers Ces multiples coupures sont occasionnées par les travaux routiers

Le 3 octobre 2018, de nombreux abonnés à la téléphonie mobile sur le territoire camerounais ont été privés de la possibilité d’effectuer des appels téléphoniques sur certains réseaux pendant plusieurs minutes, tandis que la connexion Internet, elle, a été interrompue durant une bonne partie de l’après-midi.

Après le retour à la normale de la situation, en fin d’après-midi, l’on a pu apprendre de bonnes sources que ce désagrément a été une nouvelle fois causé par une coupure de la fibre optique. D’ailleurs, dans un communiqué rendu public le 3 octobre 2018, l’ART, le régulateur du secteur des télécoms au Cameroun, dénonce «les multiples coupures de la fibre optique», qui sont «la principale cause de la dégradation de la qualité de service» dans le secteur des télécoms dans le pays.

LIRE AUSSI: Orange Money: l’un des principaux relais de croissance du groupe Orange

Cette situation est d’autant plus alarmante que, révèle l’institution en charge de la régulation du secteur des télécoms au Cameroun, l’on enregistre «en moyenne une trentaine de coupure de la fibre optique par mois» sur le territoire nationale.

Selon Camtel, l’opérateur public des télécoms, à qui revient la charge exclusive de la gestion de l’infrastructure à fibre optique, ces multiples coupures «sont occasionnées par les travaux de réhabilitation des infrastructures routières» actuellement en cours sur le territoire camerounais.

«En tenant compte de la place de cette infrastructure, l’ART a demandé à Camtel d’assurer un meilleur maillage de son réseau, en tenant compte des besoins en redondance, pour garantir une qualité de service offerte par cette infrastructure essentielle.», peut-on lire dans le communiqué rendu public le 3 octobre 2018 par le directeur général de l’ART, Philémon Zo’o Zame.