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Infos Business of Wednesday, 5 July 2017

Source: apanews.net

Un ultimatum aux sociétés d’assurances camerounaises

Les sociétés d’assurances invitées à se conformer aux décisions de la CIMA Les sociétés d’assurances invitées à se conformer aux décisions de la CIMA

Les compagnies d’assurances camerounaises sont appelées à se conformer aux nouvelles dispositions de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) qui leur demandent de faire passer leur capital à 3 milliards de francs CFA au cours des trois prochaines années, contre 1 milliard de francs CFA par le passé, a-t-on appris mercredi, de sources concordantes.

A cet effet, elles ont été sensibilisées par la Commission des marchés financiers du Cameroun (CFM) à l’effet de coter leurs entreprises en bourse afin d’augmenter leur capital,

A en croire la CMF, la rencontre initiée récemment avec l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (ASAC) découle du fait que cette réforme de la CIMA est susceptible de créer « le branle-bas dans le secteur des assurances ».

De nombreux observateurs s’accordent sur le fait que « faute de moyens, plusieurs sociétés d’assurance pourraient entrer dans une zone de turbulence qui pourrait déboucher si ce n’est à la mise sous administration provisoire, au retrait pur et simple des agréments par le régulateur ».

Une étude du cabinet Finactu, révèle que « la réforme va générer un mouvement de nettoyage et de concentration dans le secteur qui se manifestera inéluctablement par la disparition des petites compagnies et l’apparition de groupes ayant une taille critique ».

Ainsi, "non seulement le capital social minimum des sociétés anonymes d’assurances passera de 1 à 5 milliards de francs CFA et le fonds d’établissement minimum des sociétés d’assurances mutuelles de 800 millions de francs à 3 milliards de francs CFA", indique-t-on

Les sociétés d’assurances qui ont un capital social inférieur à ce minimum disposent d’un délai de trois ans pour porter leur capital social minimum à 3 milliards de francs CFA et de cinq ans pour le porter à 5 milliards de francs CFA à compter de la date d’entrée en vigueur du texte.

Par ailleurs, leurs fonds propres ne doivent pas être inférieurs à 80% du montant minimum du capital social.