UBA Cameroun prête 24,5 milliards à l'État

La signature de la convention de prêt entre l’Etat du Cameroun et la Banque UBA Cameroun relative au financement de la contrepartie de l’Etat dans le coût global de construction du complexe sportif d’Olembe à Yaoundé, a eu lieu le 27 décembre 2016.

C’est le Ministre des finances, Alamine Ousmane Mey qui a signé le document côté Cameroun. En présence du Ministre des sports et de l’éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, et le Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Louis Paul Motaze. Côté UBA Cameroun, c’est le Directeur Général de cette institution bancaire, Isong Udom qui a paraphé le document.

L’Etat du Cameroun reçoit ainsi de UBA Cameroun, un prêt d’un montant de 24,5 milliards de FCFA, d’une maturité de 7 ans, dont 6 mois de différé à partir de la mise à disposition des fonds à un taux d’intérêt de 6%, qui lui permet de boucler le financement de sa quote part, soit 15% du coût total des travaux, au titre de la construction du complexe multisports de Yaoundé Olembe. Bon à savoir, c’est le groupe PICCINI, qui est chargé de la construction de complexe multisports. Selon le Ministre des finances, l’accord avec cette banque « marque davantage l’adhésion de UBA Cameroun, banque partenaire et citoyenne, à l’accompagnement du volet sportif de la vision d’émergence en 2035 voulue et implémentée par Son Excellence Monsieur le Président de la République ». Alamine Ousmane Mey ajoute que la signature de cette convention « met en relief l’inscription dans la durée des relations entre le Cameroun et UBA Cameroun ».

Le Directeur Général de UBA Cameroun, Isong Udom a indiqué que « l’intérêt pour UBA Cameroun de financer ce projet c’est d’abord de prouver que nous sommes une entreprise citoyenne. Dans un pays comme le Cameroun qui est fan de football, il était nécessaire que pour la coupe d’Afrique des nations de football qui arrive en 2019, que le Cameroun se dote des infrastructures hautement à l’attente de ce que le monde entier verra en 2019. Il fallait une entreprise comme UBA pour assister le gouvernement dans sa quête de financements, et donner les conditions nécessaires pour que le réalisateur du projet, aient les moyens à disposition pour pouvoir démarrer ce projet … ».