Vous-êtes ici: AccueilBusiness2018 02 24Article 433889

Infos Business of Saturday, 24 February 2018

Source: journalducameroun.com

Thomas Assoumou réagit face aux critiques des compagnies aériennes

Aéroport de Douala, photo d'archive Aéroport de Douala, photo d'archive

Le directeur général des Aéroports du Cameroun (ADC), en charge de la maintenance de ces infrastructures dans le pays, revient sur les plaintes de quinze compagnies aériennes, au sujet de l’état de l’aéroport de Douala. Thomas Owona Assoumou trouve que les griefs de Camair-Co, Air France, Brussels airlines, Turkish airlines, Asky, Ethiopian airlines, South Africa airlines, Royal air Maroc, Kenya airways, Cronos, Ceiba Rwandair, Transair Congo et Air Côte d’Ivoire, sont « excessives ».

« A la suite de la visite que nous venons d’effectuer [22 février, Ndlr], l’état général de fonctionnement de l’aéroport de Douala n’est pas alarmant. Je peux également dire que les problèmes posés par les compagnies aériennes relèvent des problèmes opérationnels, généralement résolus au niveau opérationnel, à travers les réunions de concertation avec nos collaborateurs », a déclaré Thomas Owona Assoumou dans une interview publiée ce vendredi dans le quotidien privé Mutations.

La correspondance adressée au directeur des ADC le 5 février fait état de défaillance dans la maintenance, l’entretien de l’infrastructure et des équipements et le traitement du personnel. « Le bâtiment est d’une saleté repoussante, l’état des aires de service est lamentable, l’ensemble des équipements n’est pas entretenu de manière optimale. Le matériel lourd n’est absolument pas fiable et de surcroît inadapté aux gros porteurs. Les engins de levage sont absents. Il n’existe pas de hangar de maintenance, celle-ci se fait à l’air libre où un atelier d’une saleté repoussante est installé au milieu d’épaves ou de carcasses rouillées», se plaignaient les compagnies aériennes.