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Infos Business of Tuesday, 24 November 2015

Source: cameroon-info.net

Secteur agricole : Quand le climat dicte sa loi au Cameroun

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Le secteur agricole subit depuis plusieurs années les caprices du climat. Les producteurs de fruits et légumes sont aux abois. Jacques Signing est cultivateur de pastèques «En 2005 pour remonter à plus loin, sur un hectare, je récoltais entre trois et quatre cargos bien chargés. Mais au fil du temps, la production baisse. Pour 2015, nous sommes en période de récolte et ce matin, (samedi 28 novembre dernier), nous n’avons pu récolter  qu’un  seul  cargo», témoigne t-il dans l’édition du lundi 23 novembre 2015 du journal Le Quotidien de l’Economie.

Une situation difficile pour le cultivateur compte tenu des moyens financiers,  au moins 400 000 FCFA  consentis pour la production. Cette année 2015 avoue t-il, le climat a fortement influencé les récoltes. «Lorsqu’on attend la pluie, c’est le soleil qui brille et vice versa. Cela ne fait pas du bien à nos cultures. La pastèque se cultive en tout temps. Mais l’imprécision, les variations brusques de température ne la laissent pas indemne», explique-t-il

Jacques Signing précise qu’en temps normal, «un hectare de pastèques permet d’empocher un  million  de  FCFA.  Et lorsqu’il y a pénurie de cette marchandise sur le marché, il est possible de réaliser un chiffre d’affaires de plus de 30 000 FCFA  la journée».

Les effets néfastes du climat sur les fruits, Emmanuel Afidi, producteur des papayes solo dans le département du Moungo, en sait quelque chose. «Vous ressentirez les effets des changements au niveau des fruits, beaucoup s’abiment un peu trop vite, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans en moyenne».

La Conférence internationale sur le climat, Cop21 prévue à Paris cette  fin du mois  de novembre 2015, devra certainement trouver des voies et moyens pour réduire les effets des changements climatiques à travers le monde et particulièrement sur les produits maraîchers, conclut le journal.