Vous-êtes ici: AccueilBusiness2016 06 08Article 375398

Infos Business of Wednesday, 8 June 2016

Source: cameroon-info.net

Plus de 50 employés du CNIC traduits au conseil de discipline

Chantier Naval  et Industriel du Cameroun Chantier Naval et Industriel du Cameroun

Une cinquantaine d’employés du Chantier Naval et Industriel du Cameroun (CNIC) va passer au conseil de discipline de l'entreprise.

Selon le communiqué signé par Alfred Forgwei Mbeng, le Directeur Général, il leur est reproché divers faits. Notamment, la participation à la grève «illégale et sauvage des 11 et 12 novembre 2015», la «participation à la grève illégale des 29 et 30 décembre 2015». En second lieu, la «violation à l’encontre d’un collègue», «la falsification des documents officiels pour percevoir de l’argent à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)», indique le Quotidien de l’Économie en kiosque le mardi 7 juin 2016.

D’après le journal, c’est en tout six conseils de discipline qui vont se tenir dans les prochains jours pour statuer sur le sort des travailleurs. Pour la société, le conseil de discipline n’est pas synonyme de sanction, apprend-on. Par contre, des ouvriers approchés par le journal affirment le contraire. Pour eux, la Direction a convoqué les employés en représailles à la grogne du 26 avril 2016.

A cette époque, se souvient-on, les ouvriers revendiquaient principalement le paiement des arriérés de salaire et la démission du top management. «Il est nul. Il doit partir ainsi que son équipe. Trois mois sans salaires? Que vont devenir nos enfants? Pendant que l’entreprise est en crise, le DG s’offre des nouvelles voitures (Prado) d’une valeur de 120 millions de FCFA. Il va en mission tous les 15 jours dans le mois, c’est trop», protestaient les salariés.

Le DG mis en cause est à la tête du CNIC depuis plus de deux ans. D’après le journal, Alfred Forgwei Mbeng et son adjoint, Roland Maxime Aka’a ont, bon gré mal gré, calmé les tensions qui régnaient au sein de la société. Un calme précaire obtenu grâce au paiement des arriérés de salaires et le règlement des indemnités de congés et des frais de mission.