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Infos Business of Monday, 29 February 2016

Source: koaci.com

Nouveau rebondissement dans l'affaire Thierry Badjeck

Le franco-camerounais Thierry Badjeck Le franco-camerounais Thierry Badjeck

Thierry Badjeck, travaillait à l'agence signalétique de la société Aéroports de Paris (ADP-direction de l'architecture), est licencié en juin 2006 avec trois autres collègues pour avoir, «refusé de déplacer (leur) bureau de quelques mètres dans le même bâtiment».

Thierry Badjeck Search Badjeck qui avait postulé à un poste de cadre, début 2005, au sein de son service, mais dont la candidature n'a pas été retenue déclare être, « étouffé » par la justice française qui l’empêche d'avoir accès au tribunal pour défendre ses droits depuis 12 ans.

« L’affaire est sans cesse reportée depuis l’audience du 20 novembre 2009, parce que les dirigeants de la société ADP, comme les magistrats de la cour d’appel de Paris, entendent obliger les salariés à plaider pieds et poings liés, selon l’asymétrie des armes qui résulte de la soustraction frauduleuse, par le PDG Pierre GRAFF et ses collaborateurs, des preuves de la discrimination et des harcèlements invoqués », indiquent les conseils de Thierry Badjeck.
L’employeur prétend que les salariés auraient imaginé l'accusation de « discrimination » après leurs licenciements ;

Dans cette affaire, deux décisions de justice, permettent de dire que les licenciements « étaient nuls ». Il s’agit de l'arrêt de la 18e chambre sociale de la cour d'appel de Paris du 5 juillet 2007 qui dit que : - Les licenciements étaient nuls par application des textes prohibant les représailles à l'invocation de bonne foi d'une discrimination. -De tels licenciements étaient nuls en ce qu'ils constituaient un trouble à l'ordre public (l'employeur s'étant rendu coupable de justice privée), poursuit l’arrêt.

Et, qu’il y avait lieu, d'ordonner la remise en l'état des contrats de travail qui n'avaient pu valablement être rompus, et de ce fait, ordonné la réintégration des salariés dans leur emplois, le rappel de leurs salariés non versés depuis la date des licenciements, et la reconstitution de leur carrière, lit-on en conclusion.

Ensuite, l'arrêt de la 5è chambre sociale de la cour d'appel de Versailles qui a : débouté la société Aéroports de Paris et la Caisse d'assurance maladie des Hauts de Seine (le département de résidence de l’époque de Thierry Badjeck, d’où son affiliation à cette caisse de sécurité sociale),

Ces arrêts sont devenus définitifs suite à l'arrêt confirmatif du 29 janvier 2009 de la cour de cassation sur le pourvoi de la société Aéroports de Paris.

De discriminé, Thierry Badjck est passé pour un fou

Le 10 janvier 2006 Thierry Badjeck, a été agressé par le responsable des ressources humaines de son département (M. D'AVIGNEAU Simon) ;

Deux heures après cette violente altercation, il a été évacué par ambulance du SAMU vers le Centre des urgences médicales de l'Aéroports d'Orly ; et, examiné par le Dr JBEILI Chadi, urgentiste aux ordres des dirigeants de la société Aéroports de Paris, lequel a cru pouvoir lui délivrer un certificat médical sur le diagnostic d’une « asthénie psychosomatique », avec arrêt de travail de 2 jours ; cet arrêt initial a été prolongé par un médecin spécialiste en neuropsychiatrie, le Dr ORLANDO Nicolas, jusqu’à son licenciement.

Pourtant, le Dr SEGUIN Martine, médecin du travail qui était « absente » de son office (en congé ce jour-là) ; affirme dans un certificat médical, avoir « examiné » Badjeck. Elle a considéré qu'il ne pouvait pas s'agir d'un accident du travail ;

« C’est pourquoi l’employeur n’a pas déclaré ma lésion en accident ainsi qu’il avait obligation de le faire aux termes de la loi », affirme Thierry Badjeck.

Et qu'en conséquence, la dépression psychologique dont il a été l'objet et le traitement en affection longue durée jusqu'en février 2012 dont il a été sujet, ne sont que le produit d'un « dérangement mental » antécédent. C'est-à-dire…un fou.

Plus tard, Badjeck Search Badjeck obtient une rétractation du Dr SEGUIN devant le conseil départemental de l’ordre des médecins d’affiliation (CDOM)- de Paris, elle a été contrainte d’avouer par attestation (sous peine de ne plus pouvoir exercer), qu’elle n’était pas présente sur les lieux le 10 janvier 2006, et qu’elle n’a donc pu l’examiner.

Ce qui signifiait que ses déclarations et attestations antérieures étaient fausses.
Quant au DR JBEILI, il a été contraint d’admettre (par attestation également) qu’il avait manqué à ses obligations déontologiques à travers le faux diagnostic qu’il avait formulé à l’égard de la lésion (« asthénie psychosomatique ») de Thierry Badjeck.

Pour sa part, l’employeur n’a pas déclaré l’accident du travail comme l’exige la loi parce que « la cause dudit accident résidait dans le débat sur la discrimination qu’il entendait occulter, apprend-on.

D’où la tentation de faire passer Thierry Badjeck, pour aliéné mental, « avec la complicité de médecins aux ordres, de l’assurance maladie et de l’inspection du travail sur lesquels cette grande entreprise d’Etat exerce son influence », commente Thierry Badjeck.

La société Aéroports de Paris avait estimé que c’est pour tirer profit de la couleur de sa peau que les témoins se seraient engagés aux côtés de Thierry Badjeck, après leurs licenciements ; et que Thierry Badjeck Search Badjeck serait militant suprématiste de la cause noire, prétendument membre du parti Kémite, prônant la supériorité de la "race" noire sur toute celles de l'humanité, il serait « raciste et antisémite » qu’il aurait entrepris d’ exploiter son licenciement afin de mener une campagne politico-médiatique et judiciaire contre une grande entreprise française.

Or encore, depuis 10 ans, aucune juridiction ne veut ordonner l'enquête qui s'impose, « alors qu'il s'agit de la condition sine qua non d'un procès équitable en l'espèce », argumente Thierry Badjcek.