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Infos Business of Thursday, 3 November 2016

Source: cameroon-info.net

Mouvement d’humeur chez le groupe Fadoul

Un Showroom du groupe Fadoul Un Showroom du groupe Fadoul

n fin de semaine dernière, les employés du concessionnaire automobile ont adressé au Sous-préfet de Yaoundé IV une lettre de «dénonciation du mauvais traitement» dont ils sont victimes.
C’est une information relayée par le quotidien Mutations dans son édition du 1er novembre 2016. En date du 31 octobre dernier, les employés du groupe Fadoul, un concessionnaire automobile, ont observé un mouvement d’humeur à durée illimitée sur le site de la Rue de l’aéroport à Yaoundé. Ces derniers ont entrepris d’y bloquer les travaux en cours. Le journal précise que c’est une «grogne consécutive à ce qu’ils considèrent comme l’ ‘’absence totale de dialogue entre employeur et employés’’ qui intervient ainsi dans un climat social délétère». Ces ouvriers ont donc pris pour cible les travaux de coulage d’une dalle dans l’enceinte de l’entreprise.

Il faut dire qu’en fin de semaine dernière, ces employés ont fait parvenir au Sous-préfet de Yaoundé IV une lettre de «dénonciation du mauvais traitement» dont ils seraient victimes. Le collectif des employés des sociétés Mitcam SA et Sacam SA de la capitale dénoncent «le non-paiement et l’accumulation des arriérés de salaire, le défaut d’octroi de médailles du travail pour le personnel méritant, le non-reversement des cotisations à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS)».

Outre cela, les plaignants parlent du non-paiement du capital-décès des employés et familles éplorées, la non-application des prescriptions relatives à l’hygiène et à la sécurité en entreprise, ainsi que «le non-respect des lois du Code du travail, des Conventions collectives et règlements en vigueur» en matière de droits des travailleurs. «Nous avons supporté tous ces abus et sommes plongés dans le stress au quotidien», ont-ils écrit.

Face à toutes ces accusations, le journal indique s’être retourné vers l’employeur mis en cause. «Invités à réagir à ces accusations, le fondé de pouvoir et la directrice des affaires financières n’avaient toujours pas donné suite à la requête électronique au moment où Mutations mettait sous presse», peut-on lire dans le quotidien.