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Infos Business of Thursday, 26 November 2015

Source: cameroon-info.net

Les micro-finances opposées à la réglementation bancaire

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Les Mutuelles communautaires de croissance et la Mutuelle financière des femmes africaines ne veulent plus de la réglementation bancaire en vigueur au Cameroun. Notamment celle portant sur l’impôt sur les sociétés et la loi fixant le montant des transferts d’argent. Ces micro-finances l’ont signifié au cours des travaux de leur 6e Assemblée générale ordinaire tenue le 24 novembre 2015 au Palais des congrès de Yaoundé.

Une position que les responsables des Mc2 et Muffa soutiennent par les charges jugées lourdes. «Dans les banques, vous n’irez jamais transférer 5000 FCFA ou 10 000 francs. Ce sera 100 000 ou 200 000 et la commission est substantielle».

«Mais dites vous dans un contexte de misère ambiante comme dans nos villages, où on est obligé d’envoyer 2000francs ou 1000f à un parent pour acheter meme un litre d’huile, et que qu’on vous dise qu’on facture la prestation à 10francs ou à 25 francs pour 5000francs. Quand on voit l’ensemble des charges engagées, le personnel, l’électricité, internet, c’est trop lourd», constate David Tamgnoue, Pca d’Amc2.

«Le Cameroun a fait une déclaration sur la finance inclusive qui doit davantage se rapprocher des usagers», rappelle David Tamgnoue. Par ailleurs, cette Assemblée générale a permis aux participants de comprendre les enjeux liés à la pérennisation de ces établissements de micro-finances», révèle le quotidien Le Messager édition du mercredi 25 novembre 2015.      

«Il s’est donc agi de plancher sur les stratégies à mettre en œuvre pour donner aux Mc2 et Muffa, la capacité de poursuivre leur mission de manière permanente et durable tout en couvrant les charges financières et d’exploitation par les revenus tirés de leurs activités», précise le journal.

Béatrice Kazé