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Infos Business of Thursday, 16 June 2016

Source: cameroon-info.net

Les installations du Port de Kribi attaquées par la rouille

Port de Kribi Port de Kribi

Les installations du port en eau profonde de Kribi, estimées à plusieurs centaines de milliards de FCFA, se rouillent. Cette situation a déjà causé un manque à gagner à l’économie de plus de 400 milliards de FCFA, si l’on en croit Le Financier d’Afrique paru le mardi 14 juin 2016. Le 13 février 2014, le complexe industrialo-portuaire de Kribi a accueilli le premier navire sur le quai de Mboro. Ce bateau transportait, nous dit-on, du matériel de débarquement et d’embarquement des conteneurs, indispensables au port en général.

Le 8 juillet 2014, un autre navire, le «Valparaiso» a accosté au port de Kribi. Ce navire convoyait deux remorques qui assisteront les bateaux qui doivent accoster. «Les procédures d’accostage et autre manœuvre ont permis de voir dès cette époque, que le port est désormais opérationnel», peut-on lire dans le journal.

Seulement, deux ans après ce constat, aucun navire commercial n’a encore accosté au quai de «l’un des plus grands ports d’Afrique». La mise en exploitation de cette infrastructure reste, selon le journal, conditionnée, par la mise en place des services de l’État, notamment l’administration douanière et les autres administrations compétentes.

Le port en eau profonde de Kribi est constitué de deux terminaux à savoir un terminal à conteneurs et un terminal polyvalent. D’après Louis Paul Motaze, Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), par ailleurs, Président du Comité de pilotage et de suivi de la réalisation de ce vaste projet, «l’option a été prise de faire un port complet», quand bien même le financement initial ne le permettait pas.

Un modèle économique a donc été mis en place, ce qui a permis de «construire un port qui peut fonctionner totalement, générer des ressources qui peuvent maintenant rembourser les crédits qui ont été contractés par l’État. Cela veut dire que l’État s’endette, mais l’exploitation du Port rembourse et on ne fait plus appel au Trésor public», explique le MINEPAT.