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Infos Business of Thursday, 13 October 2016

Source: cameroon-info.net

Les employés de CAMTEL déposent un préavis de grève

Immeuble siège de la Camtel à Yaoundé Immeuble siège de la Camtel à Yaoundé

Dans cette correspondance avec pour objet «préavis de grève suite aux revendications des travailleurs de CAMTEL», les employés de Cameroon Telecommunications (CAMTEL), réunis au sein du Syndicat National de la Communication (SYNACOM), viennent d’adresser un ultimatum à David Nkoto Emane, Directeur Général de l’opérateur des télécommunications.

Cette correspondance signée de Pierre Louis Mouangue, président du SYNACOM, indique clairement que si David Nkoto Emane n’examine pas favorablement les requêtes des employés avant la date du 22 octobre 2016, le SYNACOM se désengagerait «de tout ce qui pourrait arriver dans l’entreprise».

Le Quotidien de l’Économie du jeudi 13 octobre 2016 révèle que, joint au téléphone, Pierre Louis Mouangue, signataire de la mise en demeure envoyée au DG de CAMTEL le 21 septembre dernier, confirme que dès le lendemain de cet ultimatum, il faut s’attendre à un mouvement d’humeur du personnel de la CAMTEL. Selon les représentants des employés, David Nkoto Emane manifeste un mutisme face à leurs multiples correspondances. Le SYNACOM annonce la saisine de la confédération des syndicats autonomes du Cameroun (CSAC) qui s’est jointe à lui pour faire valoir les «droits bafoués des travailleurs de la CAMTEL».

Bien plus, souligne le journal, le SYNACOM estime avoir entrepris des démarches restées infructueuses auprès de la hiérarchie de CAMTEL. Selon le syndicat, les dirigeants de la structure n’accorderaient aucune attention aux revendications formulées par les employés. «Le Directeur Général a dit qu’il ne peut pas nous recevoir pour l’instant. Mais nous espérons qu’il reviendra à de meilleurs sentiments et qu’il le fera avant qu’il ne soit tard», confie une source au SYNACOM. Une réponse qui, d’après le SYNACOM, serait davantage un aveu de mauvaise foi de la part de la direction générale, accusée par ailleurs de n’avoir «respecté aucun de tous les protocoles d’accords signés» avec l’organisation syndicale.