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Infos Business of Saturday, 15 July 2017

Source: apanews.net

Le président de la BAD en visite au Cameroun

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, est annoncé samedi au Cameroun pour une visite officielle de 4 jours, a appris APA auprès du service de communication de l’instance.

Dans la capitale, Yaoundé où sera concentré son agenda, il est prévu une audience avec le chef de l’État, Paul Biya, mais également avec des membres du gouvernement en charge des questions de développement et autres partenaires du secteur exerçant dans le pays.

Débutée en 1972, avec le financement du projet de construction du terminal de l’aéroport international de Douala, la métropole économique, la coopération entre le Cameroun et la BAD est à ce jour constituée de quelque 2,5 milliards de dollars US en termes de prêts et dons.

Le portefeuille d’investissements de l’institution financière continentale a quadruplé au cours des 4 dernières années dans le pays, selon les sources officielles, toute choseayant abouti à la graduation du Cameroun depuis juin 2014, à savoir que le pays peut procéder au décaissement des fonds au niveau de tous les guichets de la BAD.

S’exprimant voici quelques mois dans le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune son représentant-résident, Racine Kane, avait indiqué que l’enveloppe de ces interventions s’élevait à plus d’un milliard de dollars US, soit plus de 680 milliards FCFA en termes d’engagements et d’appuis.

Les interventions de la BAD dans le pays se concentrent essentiellement sur les infrastructures de transport et d’énergie, l’eau et de l’assainissement ainsi que le développement des chaînes de valeur.

En termes d’écueils dans la bonne exécution des programmes, Racine Kane a énuméré le démarrage tardif des projets, la mobilisation tardive des fonds de contrepartie et la problématique de la passation des marchés».

«Mais nous sommes en relation avec le gouvernement, dans le cadre d’un dialogue continu pour lever ces difficultés. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle une fois par trimestre, nous organisons des revues pour voir les goulots d’étranglement à l’exécution du portefeuille et en améliorer la performance», avait-il alors expliqué.