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Infos Business of Wednesday, 18 November 2015

Source: cameroon-info.net

Le poulet importé inquiète la filière avicole

File Photo: Frozen chicken File Photo: Frozen chicken

Les importateurs de poulets ne baissent pas les bras malgré les nombreuses saisies effectuées par les autorités camerounaises. Des stocks de chair blanches prennent toujours la même route pour tenter d’envahir le marché local en provenance de Kye-Ossi.

Cependant, d’après les colonnes du journal Le Quotidien de l’Economie du mardi 17 novembre 2015, au marché de Ndogpassi dans l’arrondissement de Douala troisième, les consommateurs ne sont pas vraiment capables de distinguer le poulet local du poulet importé. «A première vue, il n’y a aucune différence. Nous on achète seulement, c’est après la cuisson que tu peux facilement faire la différence», témoigne Béatrice Nguékam une vendeuse dans ledit marché.

Le conseil de Honoré Georges Ndoumou, vendeur de découpes de poulet local explique que «pour qu’un consommateur distingue les découpes locales de celles venues d’ailleurs, il faut toucher la chair. la viande de poulet local est plus ferme, et l’autre ne l’est pas au toucher».

Lucas Nga, dans la même lancée explique que, «en réalité si vous êtes attentifs, vous remarquerez que certaines découpes ont la chair de poule. C’est la preuve qu’elles sont fraîches, qu’elles n’ont pas subi les tracasseries que le poulet parti du brésille pour ici subi», renchérit le Secrétaire permanent de l’Interprofessionnel avicole du Cameroun (IPAVIC). D’après une vendeuse de Coq vert, une société camerounaise de découpes de poulet, les poulets venus d’ailleurs n’ont jamais quelques petites plumes ou encore les parties comme le gésier ou en core la tête. Bref, les poulets importés ne viennent jamais en entier.

Pour une plus de distinction, la Société camerounaise des produits d’élevage et de mer SOCAPEM mentionne sur ses cartons que les produits sont Halal (consommables et également destinés aux musulmans). «Ce sont des précisions que vous ne verrez pas sur les étiquettes des découpes de poulet qui entrent par des voies de travers», apprend-on.

Cette société craint aussi être confondue à ces importateurs illicites alors qu’elle commercialise des découpes de produits locaux «Qu’on soit objectif dans les fouilles. Car si ces découpes reprennent le dessus comme les plastics non biodégradables l’ont fait, notre filière se portera très mal».