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Infos Business of Thursday, 11 August 2016

Source: cameroon-info.net

Le SYNAFSEC en guerre contre les contrebandiers nigérians

Un amas de ferrailles à Yaoundé Un amas de ferrailles à Yaoundé

Le Syndicat National Autonome des Ferrailleurs et de la Sauvegarde de l’Ecosystème du Cameroun (SYNAFSEC), dont le siège se trouve au quartier Messa à Yaoundé, vient de mettre le doigt sur des faits assez révoltants.

En effet, l’association syndicale, par la voix de son Secrétaire exécutif, demande, dans une lettre adressée au Commandant de la brigade de gendarmerie de Tsinga, un appui pour «la lutte contre la contrebande étrangère dans le secteur des activités de la collecte des déchets de batteries et cuivre». Au banc des accusés, des individus venant du Nigéria qui mettent en péril plusieurs industries de transformation installées au Cameroun, indique Le Messager du jeudi 11 août 2016.

En effet, «au mépris de deux arrêtés interdisant l’exportation de la ferraille depuis 2008, des individus venus du Nigéria affluent dans le secteur de la collecte des déchets de batterie et rebus de cuivre sans permis environnemental, sans dépôt agrée de stockage, ne payant aucun impôt, sans aucune identification d’appartenance à un cadre juridique leur permettant d’exercer dans le secteur», décrie Christophe Dassi, le Secrétaire exécutif du SYNAFSEC.

Fort de tout cela, «nous sommes déterminés à mettre fin à ce genre de trafic frauduleux par des actions et nous avons besoin de votre renfort pour l’intérêt de nos industries, des travailleurs de ce secteur d’activités et de notre économie», poursuit-il dans la lettre à l’endroit du Gouvernement.

Cette correspondance semble avoir porté ses fruits, puisqu’un camion transportant ces déchets de ferraille a été saisi et mis en fourrière depuis le weekend dernier dans le parking de la brigade de gendarmerie de Tsinga. Toutefois, les pouvoirs publics à travers les ministères concernés sont appelés à s’impliquer efficacement pour éradiquer les désagréments dont les conséquences porteraient un coup fatal à l’industrialisation camerounaise.