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Infos Business of Monday, 1 May 2017

Source: lebledparle.com

Le Cameroun, est l'un de nos plus grands marchés - WorldRemit

Ismail Ahmed, fondateur et CEO de WorldRemit Ismail Ahmed, fondateur et CEO de WorldRemit

Ismail Ahmed, fondateur et CEO de WorldRemit, entreprise spécialisée dans l'envoi international d'argent en ligne, s’est livré à l'exercice des questions réponses avec La Tribune Afrique. Dans l’interview, il révèle que le Cameroun est l’un des plus grands marchés en Afrique d’envoi d’argent en ligne.

Au cours de l’entretien accordé à la Tribune Afrique, la question de savoir « Que représente l'Afrique francophone dans votre business ? », lui a été posée. Tout d’abord, Ismail Ahmed a tenu à souligner que l’Afrique francophone constitue un marché majeur, avant d’indiquer par la suite que le Cameroun est l’un des plus grands marchés en Afrique d’envoi d’argent en ligne . « Le Cameroun, en particulier, est l'un de nos plus grands marchés en Afrique, grâce à notre partenariat avec Express Union, un réseau de distribution très populaire dans le pays. Nous sommes en train de connecter des centaines de banques, agents de transfert d'argent, opérateurs mobiles et systèmes de paiement à travers le monde », a-t-il déclaré.

Avec la Tribune Afrique, Ismail Ahmed a jeté son regard sur l’activité d’envoi d’argent qui est une force motrice pour la transformation de l’Afrique. Pour lui, « Les envois de fonds sont trois à quatre fois plus importants que l'aide publique au développement. Mais en Occident, nous ne parlons que de programmes d'aide soutenus par les pays donateurs ». « En 2011, seulement 20 % de l'aide italienne a quitté le pays et peut-être qu'une petite fraction de ces 20 % a pu atteindre les bénéficiaires finaux », a-t-il ajouté.

« Les envois de fonds sont des transferts personnels qui s'adressent directement aux bénéficiaires finaux. Le passage des envois informels vers les transferts formels, ainsi que la transition vers la numérisation et les économies sans numéraire, contribue à la transformation que nous constatons en Afrique », renchérit-il.