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Infos Business of Thursday, 29 September 2016

Source: cameroon-info.net

La cybercriminalité fait perdre 3 milliards aux banques

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Selon de récentes statistiques, les pertes dues à la cybercriminalité au Cameroun en 2015 sont estimées à 25 milliards de FCFA. Et, les banques, selon l’agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), ont perdu 3 milliards de FCFA du fait de la cybercriminalité. «La cybercriminalité va des vols de données, la fraude sur la carte bancaire, à l’indisponibilité des services», précise Le Quotidien de l’Économie paru mercredi 28 septembre 2016.

Ces attaques criminelles sont en général perpétrées par des hackers qui investissent de grosses sommes d’argent pour mettre leur système en place. «Ils mettent en place tout un système, ils investissent et prennent même deux ans pour parfaire leur activité avant de commencer les attaques. Ils parviennent ainsi à extorquer beaucoup d’argent aux banques dont ils attaquent les systèmes», explique un banquier.

«Malgré les mesures prises par les banques pour contrecarrer la cybercriminalité, les hackers continuent de dicter leur loi», souligne le journal. Les banques multiplient néanmoins les stratégies de combat et investissent d’importantes sommes d’argent pour la sécurité informatique. Pour certains experts, la cybercriminalité est due à une sécurité bancaire faillible et du fait de l’usage croissant de la carte bancaire. «Les données de la carte bancaire permettent de faire un paiement sur internet sans présence physique de la carte. Les fraudeurs cherchent à capturer ces données en attaquant les systèmes d’information des acteurs qui stockent ces données», soutient un expert en banque.

D’après Michel Bobillier, chargé des ventes des solutions de sécurité chez International Business Machines (IBM), pour vaincre la cybercriminalité, «il faut que la sécurité soit la priorité des banques avant leur mise en service». Il existe, selon lui, des technologies pour se protéger des hackers. «On peut crypter des données, crypter les transactions (…), on peut utiliser la biométrie, les empreintes digitales qu’on identifie», explique Michel Bobillier.