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Infos Business of Thursday, 10 November 2016

Source: cameroon-info.net

La COBAC victime d'une campagne de dénigrement

Lucas Abaga Nchama, président de la COBAC Lucas Abaga Nchama, président de la COBAC

D’après Lucas Abaga Nchama, président de la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC), «certains apprentis sorciers s’obstinent à dénigrer la COBAC auprès des médias, lors des interventions publiques et devant certaines autorités. Ce comportement doit cesser», a-t-il déclaré d’un ton grave, au cours de la réunion annuelle de concertation avec la profession bancaire à Douala, le 21 octobre dernier. Selon le président de la COBAC, les actes de la Commission sont édictés par des textes, dans une approche participante et concertée.

«Ces textes sont examinés à divers niveaux avant leur adoption: Conseil d’Administration de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), le Comité ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), etc.». Ainsi, a-t-il souligné, s’attaquer aux règlements de la COBAC c'est s’attaquer à la sous-région. Selon Le Quotidien de l’Économie du 9 novembre 2016, Lucas Abaga Nchama a surtout mis en garde toutes les personnes qui se permettent de tels agissements, et invité les uns et les autres à respecter les textes de la commission.

Il a rappelé l’exigence du respect de l’ensemble des normes prudentielles en vigueur, faute de quoi la COBAC ne lésinera sur aucun moyen pour infliger les sanctions prévues à cet effet par la règlementation en vigueur. «Il est constaté que plusieurs établissements de crédit ont tendance à mettre au premier plan leurs objectifs de rentabilité quitte à s’affranchir des règles de prudence édictées par la COBAC. Une attitude qui justifie les multiples infractions constatées», faut savoir le policier des banques. Ce dernier appelle au sens de responsabilité des uns et des autres pour concilier les contraintes commerciales et celles de conformité.

Le régulateur fait également savoir que seules 19 banques sur 52 disposent de fonds propres nets suffisants au premier semestre 2016. Ceci contre 24 l’année dernière à la même date. La norme relative à la limite globale en matière de division des risques est devenue plus élevée, car on observe le plus grand nombre de banques en infraction.