La BAD vole au secours du secteur énergétique camerounais

L’objectif est d’accompagner le Cameroun dans l’accroissement de sa capacité de production, mais aussi de l’aider en exploitant son énorme potentiel, à devenir un acteur régional majeur de l’énergie électrique, dans le cadre de la structuration d’un marché régional d’énergie. Dans ce sens, les deux meilleurs exemples sont les financements des usines thermiques de Dibamba en 2010 et de la centrale à gaz de Kribi. Ces deux projets approuvés sous la forme d’un partenariat public – privé, ont permis d’augmenter la capacité électrique du Cameroun.

Selon la BAD, « la centrale de Kribi fournit en moyenne 20% de la production du pays, mais peut produire jusqu’à 30% des besoins en saison sèche. » Son extension financée par les fonds de cette institution va permettre d’accroître sa capacité de 117 MW. A l’instar de Kribi, l’extension des usines thermiques de Dibamba est prévue. A en croire la banque, « des analyses environnementales et sociales à cet effet sont en cours. » La BAD se positionne aussi sur le finance- ment du barrage de Nachtigal qui va représenter à terme 400 MW de capacité installée.

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La centrale de Kribi fournit en moyenne 20% de la production du pays, mais peut produire jusqu’à 30% des besoins en saison sèche.

L’engagement de cette institution africaine dans ce domaine, se poursuit dans le cadre de la mise en œuvre du Document de stratégie pays (2015-2020). Le projet de Lom Pangar devrait être d’ici-là achevé et d’autres projets tels que le bar- rage hydroélectrique de Nachtigal auront déjà été lancés. Entre 2005 et 2015, la BAD fait savoir que ses interventions dans le secteur de l’énergie ont permis « d’accroître la capacité électrique du pays de 21 MW et de connecter près de 30 000 personnes à l’électricité. »