La BAD finance la construction du Corridor Yaoundé-Brazzaville

La Banque africaine de développement (Bad) vient d’approuver le financement des travaux de construction d’un important tronçon du corridor entre la capitale du Cameroun et celle du Congo.

251 milliards de Fcfa, c’est le montant de l’enveloppe que devra verser la Bad pour le financement de la route Ketta-Djoum, du corridor Yaoundé-Brazzaville.

La Nouvelle Expression (Lne) du 27 octobre 2015 qui traite du sujet informe que « le conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement, réuni en sa session ordinaire le 21 Octobre dernier Abidjan, et a approuvé la phase 2 du projet de développement du réseau routier Ketta-Djoum entre Yaoundé-Brazzaville facilitation du transport du corridor projet Phase 2. Coût du projet, 302,190 millions d'UC (un peu plus de 251 milliards de Fcfa) ».

La Bad a défini les axes dudit financement. Et Lne d’indiquer « un financement qui englobe des travaux routiers, des infrastructures auxiliaires, la facilitation du transport, des études sur le secteur du transport et un appui institutionnel, la préservation de la biodiversité et la gestion du projet ».

Le journal revient sur les contours de cet important projet entre le Cameroun et le Congo. « La liaison lancée par les présidents Biya et Sassou Nguésso en 2012, est longue de 312 km (durée 36 mois). La deuxième phase qui est lancée, clôture ainsi la fin des travaux de la première phase. Globalement, le projet routier entre le Cameroun et le Congo-Brazzaville prévoit le bitumage de Ketta-Biessi sur 121km avec la construction de trois ponts en béton armé sur les rivières Lingouen, Séka et Komo. Il est également prévu la construction de cinq ponts définitifs en béton armé sur le tracé fixe entre Biessi et Sembé, long de 50km sur les rivières Koudou, Sembé, Likéré, Laboudié et Lilizié. A cela s’ajoute l’aménagement sommaire d’une route en terre Biessi-frontière du Cameroun sur 191km, avec construction des ouvrages semi-définitifs sur Sembé-frontière Cameroun ».

Cet axe, une fois exploitable, servira au développement du commerce entre les deux pays et à la consolidation de l'intégration régionale en Afrique centrale notamment, fait remarquer Lne.