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Infos Business of Thursday, 5 November 2015

Source: cameroon-info.net

L’okok et le Riz de Tonga bientôt labélisés

Okok farmingOkok farming

Après le poivre blanc de Penja et le miel d’Oku, dix nouveaux produits comestibles viennent d’être déclarés éligibles aux indications géographiques au Cameroun. C’est ce qui ressort d’un rapport récemment rendu public par la Cameroon Policy Analysis and Research Center, rapporte le quotidien Le Messager dans son édition du mercredi 04 novembre 2015.

Il s’agit notamment de l’Okok. «Sa récolte est faite dans les départements de la Lékié et du Nyong et So’o dans la région du Centre avec quelques quantité dans le Nkam, région du Littoral». «Produit agro-écologique, il constitue le plat traditionnel de plusieurs ethnies au Cameroun», précise le journal. D’après certaines estimations, «le meilleur marché de l’Okok est la sous région».

On retrouve également parmi ces produits, l’Ezezang du Cameroun très connu sous l’appellation «Njansang». Il se récolte principalement dans les régions du centre et du Sud. Selon des estimations, ce produit pourrait très bien se commercialiser en Europe et dans la sous-région Afrique Centrale. Le Ndo’o du Cameroun, le Bitter-Kola et la Kola Bafia.

Autres produits locaux en passe d’être labélisés, le Riz de Tonga. A en croire une légende courante à Tonga dans le département du Ndé, région de l’Ouest, «lorsqu’un enfant ne peut pas avaler de ce riz, cela démontre la gravité de la maladie dont il souffre», peut-on lire. « Avec une production annuelle estimée à 120 tonnes, produits par 4 000 ménages sur une superficie de 1 000 hectares, le riz de Tonga est rare sur le marché camerounais puisqu’il est pour l’essentiel exporté», révèle le journal.

Et puis il y a aussi «l’ananas de Bafia, le Safou de Makenene, le haricot noir et les mangues». En ce qui concerne ce dernier produit, «il ne s’agit pas des mangues que l’on a l’habitude de voir inonder les marchés à certaines périodes spécifiques de l’année (…). Ces mangues sont les vestiges de l’époque de colonisation du Cameroun par l’Allemagne», renseigne le journal.

Avant d’atteindre le stade de la reconnaissance mondiale, le rapport de la Camercap-Parc précise que «l’identification de ces produits devra nécessiter des études et des analyses scientifiques».