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Infos Business of Friday, 6 October 2017

Source: apanews.net

Légère hausse de la croissance en Afrique centrale (UMAC)

Siège de la BEAC au Cameroun Siège de la BEAC au Cameroun

Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), dans un communiqué publié jeudi, annonce une légère hausse de la croissance sous-régionale à 0,8% en 2017, après le 0,2% enregistré l’année dernière

Rendant compte des dernière projections macroéconomiques, faites lors de sa session ordinaire, tenue en fin septembre dernier dans la métropole économique camerounaise, Douala, il note également une hausse des pressions inflationnistes dans la sous-région, soit 1,6% alors qu’elles se situaient à 1,1% en 2016.

Le Comité ministériel de l’UMAC est par contre encouragé non seulement par la progression de la masse monétaire, mais aussi par le redressement du solde budgétaire ainsi que celui du compte extérieur courant, qui s’établit à -7,9% du produit intérieur brut (PIB) contre -15,3% l’année dernière.

La même embellie concerne le taux de couverture extérieure de la monnaie, qui s’établit aujourd’hui à 60,6%.

Évoquant par ailleurs la mise en œuvre de la convention de financement liant la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) à la Banque de développement des États de l'Afrique centrale (BDEAC), le Conseil a réitéré la nécessité, pour la seconde entité citée, d’être accompagnée dans ses activités par l’Institut d’émission qui en est l'actionnaire de référence avec près de 32% du capital.

Le Comité ministériel de l’UMAC a, dans ce sens, «tenu à rappeler que, conformément aux termes de la convention liant ces deux importantes institutions, le déblocage par la BEAC de tranches de financement reste conditionné par la présentation d’un rapport de contrôle et d’évaluation à faire diligenter par la COBAC (Commission bancaire de l'Afrique centrale)».

Les actes relatifs à l'appui de la BEAC à la BDEAC pour le financement de projets de développement dans les Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), signés le 19 janvier 2016 dans la capitale camerounaise, Yaoundé, portent sur un montant global d’environ 400 milliards FCFA.

Ils prévoient aussi le relèvement du plafond de refinancement revolving, de 50 à 150 milliards FCFA, afin de permettre à la BDEAC de satisfaire en partie les nombreuses demandes en instance.