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Infos Business of Monday, 9 April 2018

Source: cameroon-tribune.cm

Institut agricole d’Obala: la Suisse satisfaite

Pietro Lazzari est allé apprécier le fonctionnement et les réalisations de l’établissement Pietro Lazzari est allé apprécier le fonctionnement et les réalisations de l’établissement

15 ans que l’Institut agricole d’Obala (Iao) a vu le jour. Et depuis tout ce temps, l’établissement tient la promesse des fleurs. Trois cycles d’enseignement général et technique fonctionnels ayant produit de nombreuses cuvées d’agriculteurs, des jus de fruits et autres crème à base de cacao.

D’où la satisfaction de l’ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzari qui y a effectué une visite jeudi dernier. Des salles de classe aux plantations expérimentales, cet hôte d’un jour n’a pas caché son admiration devant cette œuvre similaire à une graine de sénevé plantée en 2003 avec la contribution de son pays et qui à présent affiche fière allure. Le diplomate Pietro Lazzari est en début de séjour au Cameroun.

D’après Louis Ndjié, directeur général de l’Institut, cette visite devrait lui permettre d’intégrer le projet pour poursuivre l’œuvre commencée par son pays.

Avec juste de la patience et de la passion, Louis Ndjié, ingénieur agronome fraîchement diplômé d’une université européenne a mis sur pied l’Institut agricole d’Obala. Constitué d’un campus de 30 étudiants au départ, l’établissement s’étend aujourd’hui sur trois sites, à savoir celui d’Obala pour l’enseignement théorique, celui de Bilone qui dispose de 15 ha et est destiné à la production animale et Batschenga qui se déploie sur 50 ha et sert à la production végétale.

Pour un total de 800 étudiants.Pour Pietro Lazzari l’exemple d’Obala est très intéressant en ce qu’il permet aux étudiants d’apprendre en théorie mais aussi de mettre les enseignements en application à travers les plantations. « L’Institut a un énorme potentiel mais beaucoup d’autres choses doivent encore être développées », a-t-il déclaré.

Cette remarque soulevée à l’issue de la visite sonnait comme une promesse de la poursuite du soutien de la Suisse à l’institut.