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Infos Business of Monday, 5 June 2017

Source: cameroon-info.net

Importation de céréales: le Cameroun dépense plus de 400 milliards par an

Importations de marchandises Importations de marchandises

Selon le directeur général de l’API, Marthe Angélique Mindja, malgré des projets engagés depuis quelques années par les pouvoirs publics avec l’appui des bailleurs de fonds pour la promotion de la riziculture et du maïs à travers le Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA) avec l’appui de la Banque mondiale, «la situation reste critique» dans ces domaines.

Dans cette perspective, a-t-elle souligné, «le Gouvernement a mis sur pied une panoplie de mesures incitatives à l’investissement» et «nous invitons les opérateurs économiques à saisir ces opportunités pour investir dans ces secteurs où la demande reste très élevée».

Les initiatives ont pour objectif de réduire considérablement le déficit de la balance commerciale, «alors que, souligne-t-on du côté de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat, le Cameroun dispose de nombreux atouts non seulement pour nourrir toute sa population, mais également, pour consacrer au moins 50 % de sa production à l’exportation dans la sous-région».

En effet, pour booster la production nationale et valoriser l’agriculture camerounaise, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a mis en place de nombreux projets. L’on peut citer, par exemple le Projet d’amélioration de la compétitivité agricole (PACA), le Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma), ou encore le projet de montage des tracteurs, afin de mécaniser l’agriculture dans le pays.

En ce qui concerne le PACA, il a été mis sur pied dans le but particulier d’entraîner à terme un accroissement de la valeur de la production commercialisée en améliorant la productivité, la qualité, et la commercialisation de la production.

Conçu pour cinq ans, le projet Pidma quant à lui avait pour objectif de transformer l’agriculture de subsistance et de faible rendement des filières maïs, manioc et sorgho, à une agriculture compétitive et orientée vers la commercialisation et l’industrialisation.

Ces projets financés à plusieurs milliards de FCFA par les organismes internationaux, notamment la Banque mondiale, qui a débloqué 50 milliards de FCFA pour le projet Pidma en 2014, devraient permettre aux agriculteurs d’augmenter leur production et de faire l’extension de leur activité. Ceci, dans le but de répondre à la consommation nationale.