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Infos Business of Tuesday, 19 September 2017

Source: journalducameroun.com

Filière Cacao: 15.000 producteurs primés à Sangmélima

Présentation solennelle du chèque global Présentation solennelle du chèque global

Au cours de cette cérémonie présidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi, Telcar Cocoa Ltd et Cargill Cocoa and Chocolate ont remis, en plus des attestations de fin de formation, une prime de plus de 2 milliards de francs CFA (soit le double de l’année dernière) à ces producteurs de cacao, régulièrement inscrits au programme « Cargill Cocoa Promise ».

L’entreprise (Cargill Cocoa and Chocolate), qui propose des produits de haute qualité (poudre de cacao, chocolaté, liqueur de cacao, beurre de cacao, etc), avait en effet promis lors de l’édition de 2016, de doubler la prime de cette année. C’est désormais chose faite. Et, selon les propos de Kate Kanyi Tometi Fotso, PDG de Telcar Cocoa LTD, « cet argent sera redistribué aux producteurs de cacao qui acceptent de nous vendre leurs récoltes ».

« Joli cadeau »

Pour cette édition, 15.000 producteurs ont accepté de vendre leurs récoltes à Telcar Cocoa LTD. Quelques-uns, en recevant leur chèque, ont reconnu que la prime les aidera à mieux gérer « leurs plantations et leurs familles ». Quant au représentant des producteurs de cacao, Emmanuel Baleba, dans son allocution, il a remercié Telcar Cocoa, son partenaire Cargill Cocoa and Chocolate et le gouvernement camerounais. Pour lui, les 2 milliards de francs CFA reçus « représentent bien plus qu’une prime. C’est un joli cadeau, une véritable récompense pour les producteurs que nous sommes !».

Henri Eyebe Ayissi, représentant personnel du Premier ministre, a, pour sa part, félicité cette nouvelle cuvée, qui, après celles de 2014, 2015 et 2016, vient gonfler considérablement l’effectif des producteurs de cacao qui appliquent « les bonnes pratiques agricoles » dans leurs cacaoyères. Il a, par ailleurs, reconnu l’importance de cette cérémonie et a tenu à exprimer sa satisfaction quant à l’annonce faite par Harold Poelma, président de Cargill Cocoa and Chocolate, à savoir : l’implantation très prochaine d’une usine de transformation du cacao au Cameroun.

Autour du Minader, il y avait le Président Directeur général de Telcar Cocoa LTD et les principaux responsables de Cargill Cocoa and Chocolate (le président, le représentant Afrique et le représentant Europe). D’autres personnalités étaient également présentes à cette cérémonie de récompenses, à l’instar du ministre délégué auprès du Minader, du Secrétaire général du ministère du Commerce, du maire de la ville de Sangmélima, des autorités locales, traditionnelles et religieuses et des acteurs du secteur cacao. Rendez-vous a été pris pour 2018, dans une autre localité du pays.

A propos du programme Cargill Cocoa Promise

Ce programme, porté par l’entreprise d’exportation de cacao Telcar Cocoa et son partenaire Cargill Cocoa Chocolate, commence au Cameroun en 2012. L’objectif visé, selon ses promoteurs, est d’améliorer les conditions de travail des paysans, leurs conditions de vie, celles de leurs familles, de leurs communautés et assurer un développement durable de la filière cacao. Pour y parvenir, Cargill a choisi d’actionner trois leviers : la formation des paysans selon une approche pédagogique qui fait des fermes appartenant aux paysans, des champs-écoles ; le soutien aux communautés ; et une meilleure exploitation des fermes agricoles.

Quelques producteurs ayant suivi ce programme ont d’ailleurs exprimé leur satisfaction, lors de la cérémonie de ce 14 septembre 2017. C’est le cas d’Agath Julius et d’Akoa Amougou. Après avoir suivi la formation, ils affirment que leurs productions ont augmenté de façon considérable. Agath Julius dit être passé de 6 tonnes avant la formation à 16 tonnes après la formation.

Akoa Amougou, quant à lui, affirme être passé de 350kg par hectare avant de se former à 1 tonne par hectare après la formation. Des chiffres qui parlent et qui devraient encourager d’autres paysans à s’inscrire à ce programme de formation, qui « permet d’acquérir de bonnes pratiques », selon une autre productrice de cacao.