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Infos Business of Wednesday, 2 December 2015

Source: cameroon-info.net

Environnement: Près de 663 millions pour l'Afrique centrale

Photo utilisée juste à titre d'illustration Photo utilisée juste à titre d'illustration

L’annonce a été faite vendredi 27 novembre 2015 par l’ambassadrice de l’Union européenne au Cameroun. François Collet procédait à la présentation officielle à Yaoundé du « Verdir le respect des droits de l’Homme dans le bassin du Congo » excroissance du Fonds d’assistance aux défenseurs de l’environnement en Afrique centrale (Fadac).

La Nouvelle Expression (LNE) du 30 novembre 2015 rappelle que « cet organe a été mis sur les fonts baptismaux en octobre 2015 par quatre organisations de différents pays de la sous-région Afrique centrale. Il (Cameroun), Brainforest (Gabon), la maison de l’Enfant et de la femme pygmées (Rca) et de l’Observatoire congolais des Droits de l’homme (Ocadh) ». Ainsi donc, ces quatre pays vont bénéficier pour les trois prochaines années, « d’un appui financier de l’Union européenne d’un peu plus d’un million d’euro, soit 663 millions Fcfa, à travers l’Instrument européen pour la promotion de la démocratie et des droits de l’homme (Ieddh) », souligne Lne.

Pour la diplomate européenne, «Nous lançons ce fonds d’assistance pour les défenseurs de l’environnement en Afrique centrale, car nous savons qu’ils servent d’alerte aussi bien pour les gouvernements que pour nous. Ils sont les donneurs d’alerte pour éviter en effet des possibles dérives», a dit Françoise Collet.

Ce projet vise à assurer une protection ciblée des droits des communautés et des défenseurs des droits de l’homme autour des zones d’exploitation des ressources naturelles, renforcer les capacités et la collaboration entre les organisations de droits de l’homme et celles actives sur les questions d’environnement, exploiter des terres et des ressources naturelles dans les pays-cibles, fournir un appui financier ou juridique aux défenseurs poursuivis devant les juridictions ou agissant pour recouvrer leur liberté et/ou obtenir réparation devant les mécanismes nationaux et internationaux,  ou encore de l’organiser et animer de formations à l’intention des défenseurs des droits de l’homme.

Notre confrère fait savoir que « pour jouer ce rôle de chiens de garde, donc de défenseurs de l’environnement, le Fadac a une cible orientée vers des organisations de la société civile, soit 70 dans les pays concernés par le projet (Cameroun, Gabon, Rca et Congo), réunies au sein des plateformes fonctionnelles sur les ressources et sur les droits de l’homme ; de 30 communautés riveraines des zones d’exploitation des ressources naturelles, et de 30 journalistes spécialisés sur les droits de l’homme, la gestion des ressources naturelles et le développement rural des pays cibles ».

Jean-Marie Nkoussa