Enko Capital veut investir en Afrique

Enko Capital Managers, la société de gestion d’actifs fondée par le financier camerounais Cyrille Nkontchou, a annoncé ce 22 février 2016, avoir clôturé son Enko Africa Private Equity Fund (EAPEF). Doté d’un montant d’un peu plus de 45 milliards de francs Cfa (83,25 millions de dollars US), ce fonds est destiné aux investissements dans les entreprises en Afrique, apprend-on.
Enko capital affirme avoir réussi à mobiliser ces ressources financières destinées aux entreprises africaines, avec le concours d’investisseurs de renom tels que Proparco, le guichet de l’AFD destiné au financement du secteur privé ; Massena Partners, une entreprise qui gère d’importants actifs européens ; la Banque africaine de développement et le fonds d’investissements familial Soros Brothers.

«Nous sommes ravis d'accueillir FISEA (Investment and Support Fund for Businesses in Africa, mis en place par l’AFD et managé par Proparco) et Massena Partners en tant qu'investisseurs dans EAPEF et je crois que nous avons maintenant une plateforme solide pour construire un portefeuille de private equity attractif des actifs en Afrique. Nous sommes particulièrement enthousiastes à l'idée d'investir dans les sociétés de premier ordre de demain et de les aider à réaliser leur ambition de parvenir à une croissance durable», a déclaré Cyrille Nkontchou, commentant la clôture du fonds sus-mentionné.

Convaincu que «le marché des capitaux en Afrique est encore sous-exploité et offre une voie de sortie potentiellement lucrative pour les fonds de private equity», apprend-on, Enko Africa Private Equity Fund va privilégier les investissements dans des entreprises à fort potentiel, cotées sur les places boursières régionales ou locales africaines.

A travers le fonds qu’il vient de clôturé, Enko Capital prévoit de boucler huit opérations d’investissements au sein d’entreprises africaines, en plus de de son dernier investissement dans le secteur des services financiers en Zambie. «L'objectif du Fonds est de sortir de ces investissements trois à quatre ans après l'investissement, au moyen d'un premier appel public à l'épargne de la société sur une bourse de valeurs appropriée», souligne la firme d’investissement.