Vous-êtes ici: AccueilBusiness2016 03 24Article 363581

Infos Business of Thursday, 24 March 2016

Source: camerounlink.com

Eneo affine ses stratégies

Eneo Eneo

Depuis pratiquement trois semaines, les Camerounais revivent le calvaire des coupures de courant (encore appelées délestages). Le quartier Bonaberi à Douala, un quartier de Douala considéré comme un point stratégique de l’économie camerounaise, est resté quatre jours sans lumière la semaine dernière.

A Yaoundé, des situations ubuesques comme des bureaux de quelques entreprises éclairés avec des bougies et des lampes à pétroles se comptaient à la pelle. La semaine dernière, les quartiers Efoulan, Damase et Nsimeyon étaient plongés dans le noir pendant de longs jours. Toute chose qui a eu le don de vexer les populations.

E. Mballa, qui habite un quartier fortement « délesté » de Yaoundé préfère raconter sa frustration en revenant sur les coupures d’électricité les plus tragiques. « Eneo a coupé le courant à plus de la moitié des populations de Yaoundé le 10 février pendant le discours parlé du chef d’Etat camerounais. On a eu le même cas lors du 8 mars, pendant la Journée mondiale de la femme », fait savoir E. Mballa. Chez Eneo, l’entreprise britannique chargée de la production et de la commercialisation de l’énergie électrique, on veut rester zen.

Pour justifier ces coupures intempestives, Eneo pointe du doigt les défaillances dans le transport de l’énergie électrique. Un domaine que l’Etat du Cameroun vient de nationaliser en créant la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), une entreprise qui sera dédiée