ENEO réagit aux plaintes de ses clients

Face aux multiples plaintes des ménages sur les hausses subites de facturation de l’énergie électrique, les responsables d’Energy of Cameroon (ENEO), l’entreprise en charge de ce de la commercialisation de l’énergie électrique, sans nier le phénomène, expliquent que c’est un problème qui se justifie au cas par cas.

Selon un responsable d’ENEO interrogé par Cameroon Tribune du 7 juillet 2016, il ne s’agit nullement d’une augmentation du prix du kilowatt. D’ailleurs, à ce niveau, «le changement ne peut intervenir qu’avec une décision de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL). Jusqu’ici, on facture sur la base des tarifs fixés en 2012», indique la source du journal.

À propos de la fluctuation au niveau des factures, l’interlocuteur du journal indique que c’est un débat récurrent. «Et nous n’avons de cesse de nous expliquer là-dessus. D’où la campagne de sensibilisation des ménages actuellement en cours, visant à changer les habitudes énergivores qui ont cours dans la plupart des ménages».

Concrètement, les responsables d’ENEO rappellent que les tarifs sont fixés en fonction des tranches de consommation: «entre 0 et 110 kWh, ça ne coûte que 50 F, sans TVA. Mais pour peu que les gens achètent des appareils, voire de simples ampoules, qui consomment énormément, ou qu’ils laissent les chargeurs de téléphones et divers autres appareils branchés toute la nuit, la consommation augmente et, lorsque vous dépassez 110 kWh, on vous applique une autre tranche de facturation qui est de 79 F avec TVA en plus. Voilà qui pourrait expliquer la hausse importante d’un mois à un autre».

Ce responsable d’ENEO qui mentionne aussi les nombreux cas de fraude souvent orchestrés par les consommateurs reconnait toutefois qu’«il y a souvent un problème de surfacturation, due à une erreur quelconque. Il est toujours bon de se rapprocher d’une agence pour comprendre la fluctuation au niveau des factures. Dans tous les cas, il y a toujours une explication et le problème s’arrange tant bien que mal». Les consommateurs savent désormais à quoi s’en tenir en cas de dérèglement constaté sur leurs factures.