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Infos Business of Sunday, 18 March 2018

Source: camerounliberty.com

Croissance économique: le Cameroun dans un abîme sans précèdent

Le port de Douala (Archives) Le port de Douala (Archives)

Dans une lettre adressée au ministre des finances du Cameroun par un député de l’opposition, ce dernier évoque le cas du deuxième canal de Suez qui a coûté 09 milliards de dollars (…FCFA) a été entièrement financé grâce à l’effort collectif national égyptien. 20% par les entreprises nationales égyptiennes et 80% par les particuliers égyptiens grâce à l’achat des bons d’investissements vendus par l’Etat.

Ce deuxième canal de Suez rapportera 13,2 milliards de dollars (…Fcfa) d’ici 2023. Une telle initiative selon lui qui requiert l’effort collectif national est quasi impossible dans notre pays en raison du grave déficit de confiance du peuple à l’endroit du système gouvernant. Les travaux ont débuté en 2015 et se sont achevés en 2016, soit un an avant la date prévue en 2017.

En 2012 , le Cameroun lance les travaux du barrage de Memve Ele,420 milliards de FCFA pour 211 MW .Six ans plus tard en 2018 , l’on nous annonce en grande pompes comme exploit du renouveau sa réception partielle, les voies d’accès pas encore effectives, la construction des lignes d’évacuations en cours, et les études non bouclées sur la retenue d’eau qui permettra au Barrage de produire même en période d’étiage les 211 MW .
Pour le député de l’opposition, le constat est simple :
‘’Vous avez plongé le pays dans un abîme sans précédent et vous cherchez à en sortir en vous agrippant le long des parois. C’est la raison pour laquelle dans le projet de loi sous examen vous avez réparti les emprunts en deux catégories à savoir les emprunts concessionnels de 500 milliards FCFA et les emprunts non concessionnels de 1.200 milliards FCFA.

En clair, vous demandez à la Représentation nationale de vous délivrer un chèque en blanc pour jeter le pays dans la gueule des prédateurs financiers et porter ainsi la dette du pays à plus de 6.200 milliards FCFA. Encore faudrait-il savoir si vous n’en faites pas partie à travers des sociétés écrans disposés dans les paradis fiscaux. Depuis que nous demandons la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire qui aura entre autres charges d’inspecter les véritables identités des acquéreurs des parts de l’État, vous freinez des quatre fers.’’