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Infos Business of Tuesday, 21 November 2017

Source: agenceecofin.com

Cameroun: baisse des importations de 13,4% en 2016

Conteneur au Port de Douala Conteneur au Port de Douala

Les statistiques du Comité technique national de la balance des paiements révèlent que les importations camerounaises ont connu une baisse de 13,4%, au cours de l’année 2016, pour se situer à 3 095,5 milliards de francs Cfa.

A en croire le comité, cette réduction des importations s’explique en partie par le dynamisme observé, au plan local, dans le secteur de la pêche, faisant drastiquement baisser les importations de poissons de mer congelés, et de la production du ciment dont les importations ont baissé de 91% (elles sont d’ailleurs désormais interdites par le gouvernement, en raison de la hausse de l’offre locale).

En effet, depuis au moins 2 ans, le gouvernement camerounais multiplie les initiatives pour promouvoir l’aquaculture. Il en est ainsi du projet baptisé «Appui au développement de l’élevage du tilapia en cage au Cameroun», lancé avec le concours de la FAO, et qui vise à produire des alevins, afin d’approvisionner les aquaculteurs du pays.

Ces alevins alimentent, entre autres partenaires, les membres des agropoles de production et de commercialisation de poissons que l’Etat multiplie dans le pays depuis 2 ans, à travers le projet Agropoles piloté par le ministère de l’Economie.

L’objectif visé par cette multitude de projets dans le domaine de l’aquaculture, apprend-on du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, est de porter la production aquacole du pays à 100 000 tonnes de poissons par an, contre un peu plus de 1 000 tonnes, il y a quelques années, pour une production globale (aquaculture et pêche) officiellement estimée à environ 176 000 tonnes (la demande nationale atteint 400 000 tonnes).

Côté ciment, après près d’un demi-siècle de monopole, la société les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale locale du groupe Lafarge Holcim, est désormais concurrencée sur le marché camerounais par trois autres cimenteries, dont celle du milliardaire nigérian Aliko Dangote, devenue leader sur ce marché, à peine un an après l’ouverture de son usine à Douala, la capitale économique du pays.