Le Gicam a tenu en fin de semaine à Douala une assemblée générale et une université axée sur l’offensive.
Les ministres invités comme les organisateurs de la dernière et quatrième universités du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) étaient d’accord sur un point : les entreprises camerounaises peuvent être plus offensives.
C’était, en effet, la préoccupation des trois journées d’études et d’examen de cette réunion d’universitaires et managers qui se tenait pour la quatrième fois, au profit d’acteurs économiques divers, juste après la 120e assemblée générale du groupement. La gestion des six derniers mois a été approuvée par les adhérents et le règlement intérieur remanié adopté.
Une entreprise qui passe à l’attaque en permanence est la preuve qu’il y a un individu efficace derrière ses commandes de pilotage, a estimé le ministre Zacharie Perevet, dans un discours inaugural.
Chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Perevet a immédiatement lié la question à l’ordre du jour à la qualité des ressources humaines en entreprise. « Pour que le manager soit offensif, il faut qu’il soit bien formé », a-t-il observé. Un encouragement vers l’auditoire de décideurs pour recourir aux mieux formés.
En revanche, le ministre a souhaité que les membres du Gicam retournent à son administration les informations sur les emplois qu’ils créent, les secteurs vers lesquels les besoins vont croître ou existent déjà. De la sorte, son ministère dirigerait mieux les jeunes en formation vers les filières et secteurs d’avenir.
A l’image de la fabrication d’accessoires numériques qui constitue une piste d’investissement suggérée aux hommes d’affaires par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, parlant de l’importance de la mutation en cours dans le domaine de la télévision. De telles informations sont enfin fondamentales pour élaborer les programmes des écoles professionnelles.
Pour gagner de nouvelles parts de marché, l’entreprise a cependant besoin d’un environnement assaini et favorable, a auparavant dit le président du Gicam, André Fotso.
Une fois encore, le syndicat a exposé au gouvernement les besoins de réforme (fiscale, internationale, etc.) qu’il sollicite pour permettre aux entreprises de s’épanouir au mieux de leurs capacités humaines, financières et matérielles.
En attendant, l’université du Gicam a donné l’opportunité à ceux qui y prenaient part de trouver de nouvelles parades aux traditionnelles difficultés du monde des affaires.