Vous-êtes ici: AccueilBusiness2015 10 14Article 333018

Infos Business of Wednesday, 14 October 2015

Source: The Spark

Bientôt la réhabilitation de la route Bagadou-Bamenda

Photo utilisée juste à titre d'illustration Photo utilisée juste à titre d'illustration

Le mauvais état des routes un frein au développement socio-économique Les routes sont devenues au Cameroun des vecteurs majeurs de désenclavement des zones reculées mais encore plus que tout le véritable cordon du brassage socio culturel et économique inter régional. Les axes de circulation en bon état sont devenus un besoin vital pour la bonne marche d’une nation de 23 millions d’habitants.

L’équipement routier national qui s’est beaucoup amélioré reste néanmoins à la traîne du reste au regard de ce qu’on en attend pour notre décollage économique.

Cet examen peut être fait sur tout les plans sur les infrastructures existantes défaillantes en qualité, en quantité, les coûts milliardaires annoncés avec solennité en font souvent une dépense qui oublie qu’il n’est que d’usage commun et condamné a être entretenues à coût de milliards par la suite aussi. L’inégalité d’accès est souvent un facteur de déséquilibre dans les aspirations de développement de chaque région, chaque département, chaque commune.

En outre, au cours des dernières années, le fossé entre l'Afrique et le reste du monde s'est creusé par la faillite ou le défaut d’infrastructures. Ce qui explique la perte de parts de marché de l'Afrique au niveau mondial. est à la traîne du reste du monde sur presque tous les plans du développement de l'infrastructure : qualité, quantité, coût et égalité d'accès.

En outre, au cours des dernières années, le fossé entre l'Afrique et le reste du monde s'est creusé. Ceci explique la perte de parts de marché de l'Afrique au niveau mondial. Le manque de moyens de transport et de communication explique environ 25 % du déclin de la part africaine des exportations.

En effet, des interruptions de production, des retards de livraison ou l'incapacité de communiquer raisonnablement bien interdisent le développement de produits à forte valeur ajoutée, qui doivent absolument être livrés à temps.

Le coût du transport en Afrique est le plus élevé au monde, le fret pour les importations coûte 70 % de plus en Afrique de l'Est et de l'Ouest que dans les pays asiatiques en développement. Cette déficience de l'infrastructure a des conséquences multiples :


Les coûts de revient sont élevés par rapport aux autres pays ;

La croissance et la compétitivité industrielle à long terme de l'Afrique sont considérablement entravées par le mauvais état des infrastructures ;



Le ralentissement de l'intégration aux marchés intérieurs, or même si elle est moins évidente que l'obstacle à la compétitivité mondiale, l'obstacle à l'intégration des marchés est préjudiciable pour la croissance ;



Le manque de routes rurales praticables en toute saison, en particulier, condamne les zones rurales à l'isolement, à une production de subsistance et à des risques élevés ;



La mauvaise infrastructure de télécommunications abaisse d'un point de pourcentage le taux de croissance de l'Afrique. Elle entraîne une faible compétitivité des prix qui explique environ 25 % du déclin de la part africaine dans les exportations mondiales etc. ;


L'absence d'infrastructures est l'une des causes premières du manque de compétitivité. Au cameroun , le coût du transport est une barrière commerciale plus élevée que les droits de douane. Or, le coût du transport dépend de la qualité de l'infrastructure, selon des variables telles que, la densité du réseau routier, du réseau des routes revêtues, du réseau ferroviaire, et du nombre de téléphones par habitant.

Réhabilitation de la route Yaoundé-Bamenda s'est imposé de facto comme une urgence économique au regard de sa charge de trafic. la Banque mondiale vient ainsi à la rescousse du Mintp pour trouver une solution de déblocage de fonds pour assurer ce chantier. Emmanuel Nganou Djoumessi et les partenaires de la Banque Mondiale, se sont accordés sur la nécessité d’élargir la chaussée de cette section de route afin que soient respectés les standings notamment ceux de la transfrontalière Bamenda –Enugu.

Les travaux de réhabilitation complète de cette section consisteront donc entre autres à passer à une largeur de 7,5 mètres. Les deux parties ont également convenu de l’élaboration d’un chronogramme d’activités qui permettra d’achever les travaux de réhabilitation complète de l’axe Babadjou-Bamenda au mois de novembre 2018.

Au préalable, le MINTP et la Banque Mondiale entendent associer toutes les administrations concernées dans le cadre de la libéralisation des emprises du projet et les procédures de passation des marchés y relatives. Ont pris part à cette concertation, côté Banque Mondiale, Elisabeth Huybens, directeur des opérations pour le Cameroun, le Directeur du secteur transport pour la région Afrique et de nombreux autres responsables en charge des projets, du développement durable et de la facilitation.

La réhabilitation de la section de route Babadjou- Bamenda se présente comme un projet important au regard du degré de dégradation de cet axe et de la volonté d’améliorer le réseau routier national, conformément aux objectifs visés dans le Document de Stratégie pour la Croissance. La valeur ajoutée des travaux qui seront effectués dès le début de l’année 2016, est l’élargissement de la voie actuelle, aux fins de rejoindre les standings de la transfrontalière Bamenda- Enugu, route témoin des engagements du Chef de l’Etat dans les échanges Cameroun -Nigéria.