La semence LG345 Limagrain France est le fruit de la recherche du groupe Limagrain France, un des leaders mondiaux en semences de maïs. D’après des informations recueillies à la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef), cette variété améliorée est réputée pour la solidité des plantes qu’elle produit, sa maturation précoce (100 jours), la bonne qualité des épis ainsi qu’un bon rendement, (près de 18 tonnes à l’hectare dans les pays tels que le Zimbabwé).

Le maïs étant demandeur d’eau, le groupe Limagrain France lui a conféré une meilleure tolérance au manque ponctuel d’eau dans certains pays africains et une meilleure valorisation de l’eau disponible dans leur sol. Des caractéristiques qui contrastent avec celles des variétés déjà en exploitation dans diverses régions du Cameroun, et qui ne tiennent pas toujours la promesse des fleurs.

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Pour un hectare, on peut récolter entre cinq tonnes pour les variétés hybrides de maïs et 0,8 à 1,8 tonnes pour les variétés composites.

En effet, la filière maïs traverse une période morte avec des problèmes de disponibilité de semences de bonne qualité, la non-maîtrise des techniques modernes de production et le manque d’outils de production de pointe.

Résultat, la production actuelle ne permet pas de couvrir le besoin très élevé de cette céréale indispensable pour la consommation humaine et pour l’élevage animale, notamment l’aviculture. Le pays a donc été obligé d’importer pour 46, 11 tonnes de maïs pour 5,19 milliards de F en 2017.

Séduite par les vertus de la variété LG 345 lors d’une rencontre internationale, la Capef a obtenu du gouvernement l’autorisation d’implémenter cette nouvelle variété dans le pays. D’après Elissar Mbang Ekoutou, présidente de la section agriculture de la Chambre, environ 252 sacs de cette semence, de 5 kg chacun ont été distribués gratuitement à une cinquantaine d’agriculteurs du pays.

Pendant trois mois, les bénéficiaires vont suivre l’itinéraire technique, le planting et le traitement inhérents à cette variété.

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La semence ayant fait ses preuves au Zimbabwe, au Congo et en Thaïlande d’où elle a été importée, il s’agit pour la Capef de voir si les rendements escomptés entre Limagrain France et la recherche camerounaise vont être les mêmse en milieu paysan.