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Infos Business of Monday, 30 January 2017

Source: cameroon-info.net

650 millions pour les porteurs de projets en 2017

650 millions prévus pour l'économie sociale et solidaire en 2017 650 millions prévus pour l'économie sociale et solidaire en 2017

Certains maires du Cameroun viennent d’intégrer le concept d’Economie sociale solidaire (ESS). Il s’agit de tout ce qui concerne l’entreprise collective, souvent mise en place par des personnes faibles financièrement, incapables de créer une PME, encore moins une grande entreprise. « En général, l’ESS regroupe les coopératives, les associations et autres mutuelles de paysans, de petits commerçants ou petits entrepreneurs ».

Des explications de Pauline Eyebe Effa, coordonnatrice au Cameroun de l'ONG Partenariat France-Afrique pour le Co-Développement (PFAC). Elle fait partie des coorganisateurs de « Premières rencontres des territoires pour l’économie sociale et solidaire » au Cameroun. Un événement lancé mercredi dernier au Cercle municipal de Yaoundé, par le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA).

Pauline Eyebe Effa indique que pour constituer une ESS, il faut d’abord la structurer. Car « il ne suffit pas d’être une association pour en faire partie. Il y a l’aspect économie à prendre en compte », précise-t-elle. A sa suite, le MINPMEEESA explique que « depuis 2005, des appuis constants et croissants sont mis à disposition pour accompagner l’ESS, toute chose qui rentre dans les initiatives de développement local, soutenu par le gouvernement.

Pour le budget 2017, il y a justement 650 millions de F de disponibles. Mais pour appuyer leurs initiatives, nous devons prendre des précautions, question d’être sûrs que l’organisation d’économie sociale et solidaire que nous appuyons existe réellement », souligne Laurent Serge Etoundi Ngoa. Il poursuit, indiquant qu’« il faudrait une adéquation entre les organes d’économie sociale dûment identifiés et les moyens qu’on met à leur disposition ».

D’où la mise en place des Réseaux locaux de l’économie sociale et solidaire (RELESS), pour que les appuis mis à disposition ne se perdent pas. D’où l’intérêt de la rencontre de mercredi dernier, portant par ailleurs sur le lancement des activités du Réseau des maires du Cameroun pour l’économie sociale et solidaire (REMESS), à qui il revient d’encadrer les RELESS existant sur leurs territoires.