Vous-êtes ici: AccueilBusiness2015 04 22Article 322641

Infos Business of Mercredi, 22 Avril 2015

Source: APA

4.5 milliards développer la microfinance en zones rurales

L’Etat du Cameroun vient de mettre un place un fonds de facilitation de 4,5 milliards de francs CFA dans le cadre du Projet d’appui au développement de la microfinance rurale (PADMIR), afin de réduire le risque élevé des crédits dans les campagnes du pays.

Selon les sources proches du dossier, la collaboration entre ce fonds et les établissements de microfinance (EMF) ‘’permet d’offrir aux producteurs agricoles des crédits à moyen terme, dont le financement est apporté à hauteur de 50 pour cent par le fonds, de 40 pour cent par l’EMF partenaire et de 10 pour cent par le bénéficiaire ».

Pour les responsables du PADMIR, les résultats obtenus pour la facilitation des crédits de moyen terme aux producteurs agricoles sont satisfaisants, d’autant qu’il s’agit du ‘’premier mécanisme du genre au Cameroun, son caractère novateur suscite déjà beaucoup d’espoir et de l’intérêt de la part de partenaires techniques et financiers au développement ».

Le PADMIR qui a lancé un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un consultant devant réaliser une étude pour ‘’l'institutionnalisation » du fonds de facilitation des crédits de moyen terme dans les zones rurales, ambitionne de proposer au gouvernement de faire de ce fonds de facilitation, non plus une simple composante du PADMIR, mais une véritable institution publique devant œuvrer à la facilitation des crédits de moyen terme dans les zones rurales.

‘’En lien avec la stratégie nationale de finance inclusive, et au regard des objectifs d’émergence que le Cameroun s’est fixé, notamment en ce qui concerne le développement d’une agriculture de seconde génération, les besoins de financement du secteur agropastoral connaîtront une croissance considérable dans les années à venir. Cette croissance ne pourra être soutenue que par une augmentation de l’offre de financement en direction de ce secteur », indique-t-on.

D’après les statistiques, plus de 70 pour cent des Camerounais exercent dans le secteur agropastoral mais ils ont difficilement accès au financement des établissements financiers pour améliorer leur production.