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Infos Business of Wednesday, 2 August 2017

Source: cameroon-tribune.cm

3,5 milliards pour le traitement des déchets médicaux

Des centres de traitement seront bientôt crées Des centres de traitement seront bientôt crées

Le chef de l’Etat a habilité le Minepat à signer un accord de prêt pour y faire face.

Le 31 juillet dernier, le président de la République, Paul Biya, par le décret n° 2017/409 a habilité le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), à signer un accord de prêt de 3,2 milliards de F, pour le financement du projet de gestion des déchets hospitaliers dangereux, phase I, dont 25 districts de santé sont concernés.
Un texte important qui, au-delà du montant alloué, vient rappeler à la communauté nationale que ces déchets, bien que n’étant pas essentiellement issus des hôpitaux, des laboratoires d’analyses médicales, des cliniques privées, des centres de recherche ou encore ceux produits pendant les campagnes de santé publique comme les campagnes de vaccination, sont également concernés et doivent avoir un traitement particulier.

Et pour cerner les contours de la problématique, il faut rappeler que sont dit déchets médicaux dangereux, ceux issus des activités de soins prodigués dans les différentes structures médicalisées, les hôpitaux et autres. Ils sont généralement classés en deux catégories principales, selon leur degré de dangerosité. D’une part il y a les déchets médicaux assimilables aux déchets ménagers comme les emballages, donc sans risque direct pour la santé des personnes et de l’environnement, et d’autre part les déchets représentant un risque infectieux ou sanitaire.

Il s’agit de ceux liés aux actes de soin (compresses, seringues, aiguilles, bistouris), ceux d’origine humaine (urine, sang, animaux de laboratoire), des produits chimio-thérapeutiques (antiseptiques, sérums, vaccins), des réactifs de laboratoire et de radiologie. L’Organisation mondiale de la santé (Oms), recommande le traitement des déchets par incinération à minima 800°c. Dans le cas de nos formations hospitalières, c’est chacune qui trouvait les voies et moyens, pour ne pas dire se débrouillait, pour le traitement de ses déchets. Avec tous les risques infectieux et de protection de l’environnement encourus.