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Infos Business of Monday, 5 September 2016

Source: cameroon-info.net

2 millions de poussins pour relancer la filière avicole

Poussins d'un jour Poussins d'un jour

Suite à la levée de l’interdiction de vente des produits avicoles dans le Département du Mfoundi à cause de la grippe aviaire, les acteurs du secteur avicole ont décidé de prendre le taureau par les cornes pour relancer la filière.

En effet, jeudi dernier, le Comité de compétitivité en partenariat avec l’Interprofession avicole (Ipavic) d’une part, et le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) d’autre part, a organisé une rencontre dont le but principal était d’examiner les voies et moyens de proposer au Gouvernement des mesures urgentes de relance de la compétitivité et des investissements avicoles.

Quatre principaux points étaient au cœur des réflexions. Il s’agissait entre autres de solliciter l’appui des nouveaux investisseurs pour l’approvisionnement des structures d’abattage, de conditionnement, de stockage de poulets à travers la mise en réseau des opérateurs; mais également des mesures urgentes de soutien à la compétitivité et à l’accélération notable de la production nationale avicole dans la perspective des fêtes de fin d’années 2016, etc.

Dans le dernier cas, l’Ipavic a sa petite idée pour accroître la production de la volaille afin de pouvoir couvrir les besoins des populations d’ici à décembre 2016. Selon le Secrétaire Permanent de l’Ipavic, Lucas Nga, «il serait opportun d’approvisionner le secteur avec environ deux millions de poussins d’un jour, ainsi que 20 000 tonnes de maïs pour leur nutrition». Ajoutés à cela 450 millions FCFA pour l’achat des médicaments pour assurer le suivi côté santé, indique le bihebdomadaire Ecomatin du lundi 5 septembre 2016.

«Notre objectif principal est de vendre du poulet à des prix compétitifs compte tenue des contours des Accords de Partenariat Economiques, entrés en vigueur au Cameroun», précise ensuite Lucien Sanzouango, Secrétaire Permanent du Comité de compétitivité. Et pour y arriver, il faudra également accroître la capacité des opérateurs avicole, mais aussi renforcer la veille sanitaire et moderniser les circuits de transports de la volaille, etc.