Vous-êtes ici: AccueilBusiness2016 10 10Article 390695

Infos Business of Monday, 10 October 2016

Source: investiraucameroun.com

2 entreprises étrangères se bagarrent dans le Sud-Cameroun

Le ministre Des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi Le ministre Des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi

L’espagnol Galdiano et l’égyptien Arab contractors se bagarrent sur un chantier routier dans le Sud-Cameroun.

Les dix mois écoulés depuis la reprise des travaux de construction de la route Mengong-Sangmélima (74 Km) dans le Sud-Cameroun ont servi de mobile au ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, pour effectuer une visite de terrain le 4 octobre dernier.

Las de voir l’entreprise Arab Contractors passer d’un planning de travail à un autre, en raison des contraintes liées à l’accès à la carrière d’Akak-Esse identifiée pour la production des agrégats, et conscient de l’impact des lenteurs accusées par l’entreprise espagnole Galdiano en ce qui concerne le déplacement de son matériel encore présent sur cette carrière, Emmanuel Nganou Djoumessi a sollicité l’intervention du génie militaire.

Question de déplacer ce matériel. « Libérer la carrière d’Akak-Esse et ce, en cinq jours, pour permettre à l’entreprise Arab Contractors de planifier ses interventions pendant la saison sèche qui s’annonce et donner le rythme souhaité à cet important projet », a instruit le Mintp.

Aux sources de cette bataille à fleurets mouchetés entre les deux entreprises de BTP, il faut rappeler que c’est d’abord Galdiano Construcciones qui avait gagné le marché de construction de cette route d’un montant de 49,9 milliards de FCFA en 2014, pour un délai d’exécution de 30 mois. Mais à cause des défaillances de l’espagnol, le marché lui a été retiré et attribué à l’égyptien quelques mois plus loin.

Mais Galdiano estime que l’acte administratif qui lui confère des droits sur cette carrière demeure valable. Le Mintp, lui, estime que la perte du marché entraîne directement celle des droits sur la carrière. Raison pour laquelle, le 4 octobre, il a décidé de déloger l’entreprise pratiquement de force.