Je ne vais pas terminer ma journée sans m'adresser à Elections Cameroon (Elecam). Une élection présidentielle n'est pas à prendre à la légère comme vous le faites.
On parle là quand même d'élire le prochain président de la République du Cameroun, c'est-à-dire la personne qui portera les aspirations de plus de 25 millions de Camerounais.
En cela, l'élu sera la vitrine nationale et internationale du pays et qui parle de "vitrine" parle d'image. Par conséquent, la sélection des candidatures devait obéir à un minimum de prérequis et non le fourre-tout que vous nous avez servi ces derniers jours en transformant le dépôt de candidatures en foire avec tous types de compatriotes à l'hygiène douteuse et aux poches trouées qui se sont retrouvés à déposer des dossiers de candidature.
Rien que ce désordre éhonté prouve à suffisance le peu de sérieux de la première institution électorale du pays et par ricochet de toutes les institutions publiques du pays.
En tout cas, votre façon de faire n'a fait que confirmer que rien de bon ne sortira de vos locaux pour cette élection. La façon de travailler dans une institution vous permet d'avoir une idée du rendement ou non de cette institution et par conséquent de la pertinence de l'existence d'une institution.
Je ne m'attends à rien de bon d’Elecam avec le peu que j'ai eu à observer avec les simples dépôts de candidatures.