Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 02 12Article 432987

Actualités of Lundi, 12 Février 2018

Source: cameroon-info.net

Arrestation d'Ayuk Tabe: des pontes du régime Biya impliqués selon Messanga

Professeur Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding Professeur Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding

Le politologue jure que des dignitaires du régime Biya ont pris langue avec les principaux acteurs de la crise anglophone pour renverser Paul Biya. Ce qui selon lui renforce la thèse du complot contre Paul Biya.

Le professeur Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding est convaincu d’avoir faut une grosse révélation le 11 février 2018 lors de l’émission de débat Droit de réponse. « On a découvert qu’il y a des pontes du régime impliqués dans cette affaire. Je suis allé au SED (Secrétariat d’Etat à la défense. J’ai eu certaines informations qui m’ont donné la chair de poule. Quand on parlait de complot, certains nous trouvaient alarmistes. Moi je vous confirme sur ce plateau exclusivité de votre émission qu’il y a des pontes du régime dedans », a-t-il déclaré avec emphase dans ce programme d’Equinoxe télévision.

L’universitaire reparle aussi de cette machination visant le fauteuil de Paul Biya qu’il n’a de cesse d’évoquer. Il soutient que ceux qui veulent « faire tomber » le président camerounais se sont cette fois-ci alliés aux leaders anglophones arrêtés au Nigeria. « On doit aussi constater qu’il y a eu une manipulation à l’effet de déstabiliser le Cameroun. Troisièmement, ce n’est pas par hasard que lorsque Ayuk Tabe et sa bande ont été arrêtés que certains ont finalement décidé que le président Paul Biya était mort ». Cela dit, il indexe l’ancien secrétaire général de la présidence aujourd’hui en prison Marafa Hamidou Yaya.

Le « Biyaiste » convaincu affirme qu’il fait partie du complot contre son champion. « Pour preuve le ministre d’Etat Marafa a fait un communiqué qui est passé partout. Comment on peut comprendre qu’un prisonnier comme Marafa du jour au lendemain parle, s’adresse à la nation à travers les réseaux sociaux ? Donnons le temps au temps. C’est un problème de menace à notre sécurité nationale il faut que ces gens soient punis conformément à nos lois. Ce sont des bandits de grands chemins, des terroristes », déclare-t-il, sentencieux.