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Actualités of Mardi, 30 Janvier 2018

Source: journalducameroun.com

Ambazonie: arrestation d’un commissaire à Mbengwi, la tension monte

Les populations ont fait pression sur les gendarmes pour que le Commissaire soit libéré Les populations ont fait pression sur les gendarmes pour que le Commissaire soit libéré

Vendredi dernier, les populations ont fait pression sur les gendarmes pour que Simon Akuro Awasom et des membres de sa famille, arrêtés dans le cadre de rafles, soit libérés.

Un calme relatif règne à Mbengwi, ville située dans la région du Nord-Ouest du pays (département de la Momo). Vendredi dernier, les populations ont exprimé leur colère après des opérations de rafle menées par des patrouilles mixtes.
En effet, des soldats du Bataillon d’intervention rapide (Bir), accompagnés de gendarmes, de policiers et de militaires sont descendus dans la ville, dans le but de retrouver les individus impliqués dans l’attaque du camp du Birla semaine dernière.

Ils ont pénétré des domiciles et procédé à des fouilles. Journal du Cameroun a appris que les forces de défense ont saisi des décodeurs soupçonnés de retransmettre des signaux de la Southern broadcasting coorporation (Scbc), chaîne de télévision interdite pour ses relents propagandistes en faveur de la sécession du pays. Des téléphones et autres gadgets électroniques ont également été saisis.

Ces patrouilles ont aussi procédé à des interpellations. La colère des populations a été stimulée par l’arrestation d’un commissaire de police à la retraite. Simon Akuro Awasom, son épouse et un de ses fils ont été arrêtés dans le cadre de cette rafle, et conduits à la brigade de gendarmerie de la ville.

Les populations ont alors décidé de se rendre en masse à ladite brigade, afin d’exiger la libération du commissaire à la retraite. Pendant plusieurs heures, elles ont manifesté pour faire pression sur les gendarmes. Ceux-ci ont fini par libérer Simon Akuro Awasom et sa famille.

Des affrontements n’ont pas été observés entre les populations de Mbengwi et les gendarmes. Environ 150 personnes ont été arrêtées au cours de l’opération menée vendredi dernier par la patrouille mixte. Certaines d’entre elles ont déjà été libérées.