Une lettre a été écrite dans laquelle le directeur est dénoncé. Le témoignage explique tout dans les moindres détails.

Nous venons exposer le management de l'école supérieure de transport logistique et commerce de l'université d'Ebolowa (ESTLC) créée par décret président en 2021 par le président de la République, Paul Biya, qui a ouvert ses portes en 2023 avec pour directeur le Professeur Jean Gaston Tamba.

Depuis la nomination de ce dernier à la tête de cette école censée appuyer la politique de professionnalisation des enseignements prônée par le chef de l'État, celui-ci n'a fait que travailler dans le sens de se mettre plein les poches au détriment du bien-être des étudiants qui n'ont que leurs yeux pour pleurer car comme il le dit à qui veut l'entendre : « C'est mon école que le président m'a donnée ».

Premier fait majeur, en 2023 à l'issue du recrutement par concours de la première promotion des élèves ingénieurs de cette école, le Pr Gaston Tamba va prendre les décisions suivantes : authentification des diplômes de baccalauréat pour chaque étudiant, 5 000 francs de frais avec menace de n'avoir son diplôme après la formation ; tenue de sport obligatoire pour chaque étudiant, 5 000 avec menace de voir l'EC EPS (crédits 2) non validée ; des frais médicaux obligatoires 5 000 francs par étudiant avec accès refusé en salle de composition si non présentation des reçus de paiement de ces frais.

Voilà pour ce qui est de l'année 2023-2024. Pour l'année 2024-2025, il revient avec de très grandes innovations. Premier fait majeur, il va signer une convention de formation avec Islape pour une école qui n'a qu’un an d'existence et il va lancer un concours de formation de 800 élèves ingénieurs pour cette année-là au lieu de 400 comme l'année précédente et reparti comme suit : 400 élèves ingénieurs pour l'ESTLC Campus d'Ambam avec droits universitaires de 50 000 francs CFA et 400 pour Islape avec droits universitaire de 500 000 francs, soit 10 fois le coût normal de formation.

Deuxième fait majeur, il va fixer le montant des frais médicaux à 5 000 par étudiant, au mépris d'une note du réacteur d'Ebolowa qui fixe les dits frais à un montant de 3 000, il va demander la publication de la première page fixant les délais dudit paiement dans les fora des étudiants tout en dissimulant délibérément la deuxième page qui fixe le montant à 3 000. Pour couronner le tout, il rendra obligatoire la présentation des reçus de paiement des frais médicaux pour l'accès en salle d'examen, et beaucoup d'étudiants, plus de la moitié va rater la SN du premier semestre de cette année.

Les étudiants ayant des attaches à Ebolowa et qui se sont rendus compte de la supercherie et ont saisi le rectorat se sont vus interdit de participation à toute activité scolaire dans le campus de l'ESTLC, ceci devant tout le monde à la réunion du choix des filières.

Troisième fait majeur, il va rendre obligatoire une fois de plus la tenue de sport pour les nouvelles recrues à 5 000 et les frais d'authentification des diplômes vont baisser à 3 000 avec promesse de rembourser tous ceux qui ont payé 5 000 l'année d'avant, promesse qui n'a jamais été tenue.

Quant à l'association des étudiants, on ne sait pas si elle fonctionne ou pas, d'ailleurs il a mis son pion qui plus est son homonyme et il dit qu'il va bientôt l'enlever. Donc dans son école, c'est lui qui décide de qui fait quoi et quand (…). Monsieur le ministre d'État, nous vous prions de bien vouloir mettre les yeux sur cette affaire qui se passe là-bas. En deux années, presque les 1/3 des effectifs de la première année du concours ont déserté.