Actualités of Saturday, 6 September 2025

Source: www.camerounweb.com

Samuel Eto'o dans les vestiaires des Lions: Marc Brys a pris une décision catégorique, l'heure est grave

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Samuel Eto'o sous surveillance : toute intrusion dans le vestiaire des Lions permettrait à Marc Brys de résilier son contrat tout en conservant son salaire
Yaoundé, 6 septembre 2025 - Une révélation explosive secoue les coulisses du football camerounais. Selon nos informations exclusives, le contrat liant Marc Brys à l'État du Cameroun contiendrait une clause de résiliation particulièrement avantageuse pour le sélectionneur belge : si Samuel Eto'o pénétrait dans le vestiaire des Lions Indomptables sans son autorisation expresse, Brys pourrait immédiatement rompre son accord tout en percevant l'intégralité de sa rémunération jusqu'en 2026.



Cette clause, si elle existe réellement, représenterait une lourde charge financière potentielle pour les contribuables camerounais. En cas d'activation, l'État devrait s'acquitter de l'ensemble des émoluments du technicien belge jusqu'à l'expiration naturelle de son contrat, sans contrepartie sportive.
Cette disposition contractuelle semble directement inspirée des tensions qui ont marqué l'arrivée de Marc Brys à la tête de la sélection nationale. Imposé par le ministère des Sports à une Fecafoot réticente dirigée par Samuel Eto'o, le Belge avait dû composer avec une cohabitation forcée particulièrement houleuse.


Cette révélation prend une résonance particulière au regard de l'épisode de juillet 2025, quand Marc Brys avait brandi sa démission avant de faire marche arrière dans des circonstances troubles. Le 21 juillet dernier, le sélectionneur avait adressé une lettre de démission au ministère des Sports, invoquant des arriérés de salaire de soixante jours.



Cette démission, dont l'authenticité avait été immédiatement contestée par le ministère, avait révélé l'ampleur de la crise de confiance entre les différentes parties. Selon les informations recueillies à l'époque, des négociations secrètes auraient permis de convaincre Brys de rester, notamment par le règlement des sommes dues.


L'existence de cette clause de résiliation révèle la méfiance profonde qui caractérise les relations entre Marc Brys et l'écosystème du football camerounais. Après avoir vécu dans une "zone grise" depuis sa nomination controversée, pris "en étau entre le ministère et la Fecafoot", le technicien belge semble avoir exigé des garanties contractuelles musclées.
Cette disposition pourrait expliquer la prudence affichée par Samuel Eto'o lors des récents déplacements de l'équipe nationale. Le président de la Fecafoot, traditionnellement présent dans l'environnement immédiat des Lions, devrait désormais mesurer chaque geste pour éviter de déclencher involontairement cette clause explosive.


Cette révélation soulève des questions sur l'équilibre des pouvoirs au sein du football camerounais. En disposant d'une telle arme contractuelle, Marc Brys se trouve en position de force face aux dirigeants de la Fecafoot, transformant potentiellement tout conflit en crise financière pour l'État.
"Une situation qui ferait peser une lourde charge financière sur les contribuables camerounais", s'inquiètent déjà certains observateurs. Cette clause pourrait créer un précédent dangereux, où les sélectionneurs négocient des contrats leur permettant de partir avec les bénéfices tout en échappant aux obligations.


L'épisode de juillet 2025 avait déjà montré la fragilité de la position de Marc Brys. Sa démission éclair, suivie d'un démenti ministeriel et de négociations secrètes, avait révélé un système dysfonctionnel où chaque partie tentait de préserver ses intérêts.



Le fait que le gouvernement ait reconnu l'existence d'arriérés de salaire - tout en affirmant les avoir "soldés le 18 juillet, trois jours avant le courrier de Marc Brys" - avait soulevé des doutes sur la chronologie réelle des événements. Plusieurs sources avaient même évoqué un "antidatage" du règlement pour masquer les négociations post-démission.


Cette révélation intervient à un moment crucial, alors que les Lions Indomptables s'apprêtent à affronter le Cap-Vert dans un match décisif pour la qualification à la Coupe du monde 2026. La pression financière que représente cette clause pourrait paradoxalement favoriser une trêve forcée entre tous les protagonistes.
Samuel Eto'o, désormais prévenu des conséquences financières d'une intrusion dans le vestiaire, devra probablement adapter son mode de fonctionnement habituel. Quant à Marc Brys, il dispose désormais d'une garantie contractuelle qui pourrait lui permettre de travailler dans de meilleures conditions.



Cette affaire interroge sur les méthodes de négociation des contrats publics dans le sport camerounais. Comment une telle clause a-t-elle pu être acceptée par l'État ? Quels sont les autres avantages accordés au sélectionneur ? Ces questions restent sans réponse et pourraient alimenter de nouvelles polémiques.
En attendant, Marc Brys continue son travail de sélectionneur, protégé par un contrat qui fait de lui l'un des techniciens les mieux "blindés" juridiquement du continent. Une situation qui, au-delà de l'anecdote, révèle les dysfonctionnements profonds d'un système sportif camerounais en quête d'équilibre.