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Actualités of Thursday, 23 February 2017

Source: www.camerounweb.com

Nathalie Koah s’invite l’affaire Calixte Beyala

Photomontage du trio Nathalie Koah - Calixte  Beyala  - Marleine Emvoutou Photomontage du trio Nathalie Koah - Calixte Beyala - Marleine Emvoutou

L’affaire Beyalagate continue de couler beaucoup d’encre sur la toile et les réactions ne cessent de pleuvoir.

Au-delà des insultes rutilantes et les satires assénées de façon incantatoire par les Camerounais ces derniers jours contre l’écrivaine Calixthe Beyala, une personne se démarque enfin de la masse.

Nathalie Koah, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a dans une publication sur sa page Facebook célébrer le riche parcours et les honneurs de Calithe Beyala.
Pour l’ex-copine de Samuel Eto’o, elle, n’est point question de jeter l’opprobre sur celle qui pendant des années a fait la fierté du Cameroun et de la Francophonie toute entière à travers sa plume.

Il faut noter que déjà dans la journée d’hier, Calixthe Beyala avait salué le courage de Nathalie Koah et toutes les femmes victimes

Ci-dessous l’intégralité de la publication de Nathalie Koah :

À tout seigneur, tout honneur.
Mme Calixthe BEYALA.

— 1987 : C’est le soleil qui m’a brûlé
-1988 : Tu t’appelleras Tanga
-1990 : Seul le diable le savait
-1992 : Le Petit Price de Belleville
-1993 : Maman a un amant
-1994 : Asseze l’africaine
-1994 : Les honneurs perdus
-1995 : Lettre d’une africaine à ses sœurs occidentales
-1998 : La petite fille réverbère
-1999 : Amours sauvages
-2000 : Lettre d’une afro-française à ses compatriotes
-2002: Les arbres en parlent encore
-2003 : Femme nue, femme noire
-2005 : La plantation
-2007 : L’homme qui m’offrait le ciel
-2009 : le roman de Paul une
-2014 : Le Christ selon l’Afrique

* Grand prix littéraire d’Afrique Noir, 1994, Maman a un amant
*Grand prix du roman de l’académie française, Les honneurs perdus
* Grand prix de l’Unicef, 1998, la petite fille de réverbère
*Prix François Mauriac de l’académie française, Asseze l’africaine
*Officier de l’ordre de la valeur

Moi Calixthe Beyala, j’ajoute à la suite de Jean François ceci:
Que j’ai gagné en outre le prix Tropiques, le Prix françois Mauriac de l’Academie Française., l’Algues d’or du Meilleur Roman Francophone, que je suis Commandeur des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre de la Valeur...




Réaction de Calixthe Beyala face aux critiques

Je suis surprise de voir certaines femmes attaquer d’autres femmes, en prenant systématiquement la défense des hommes.

J’ai été étonnée de voir ce comportement pendant l’affaire Koah où des femmes s’en venaient l’insulter, oublieuse que cette mésaventure ait pu arriver à leur fille, à leur sœur ou à elle-même. J’ai vu des femmes (une minorité grâce à Dieu) prendre la défense des hommes qui ont fouillé dans ma culotte tandis que des hommes me défendaient.

J’en suis interloquée. Ces femmes-là sont mal dans leur peau ; elles sont jalouses des autres ; elles sont les meurtrières de la Femme. Je suis d’autant plus choquée que celle qui mène ces campagnes contre d’autres femmes camerounaises est une ancienne pensionnaire de Kondengui où elle a séjourné pour escroquerie, donnant des coups de poing à la CAN 2008 d’après mes informations. J’espère qu’elles changeront un jour de comportement, ce type de femmes aigries. C’est triste.