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Actualités of Friday, 7 July 2017

Source: ebugnti.wordpress.com

L’institut allemand qui a mené l’autopsie de Mgr Bala n’existe pas!

Mgr Bala serait mort par noyade selon  Michel Tsokos Mgr Bala serait mort par noyade selon Michel Tsokos

Les arguments du Procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre s’écroulent les uns après les autres. Pour créditer sa thèse de la noyade, Jean-Fils Kléber Ntamack s’est appuyé sur le « Professeur Michael Tsokos, Directeur de l’Institut de Médecine Légale de Berlin en Allemagne ».

C’est lui qui, avec son collègue d’Interpol, aurait conclu, en « l’absence de toute trace de violence sur le corps du défunt », que « la noyade est la cause la plus probable de décès » de Mgr Jean-Marie Benoit Bala.

Le problème, c’est que le dit institut semble ne pas exister. Charitéplatz, 10117 Berlin, se trouve plutôt « l’Hôpital Universitaire de la Charité de Berlin ». C’est aussi à ce dernier que renvoient les moteurs de recherche quand on tape « Institut de Médecine Légale de Berlin ».

Sur le site de l’hôpital, aucune allusion à Michael Tsokos. Quand on le cherche sur la case recherche, la réponse est : « Aucun résultat ». Il est demandé de rechercher aussi dans les onglets spécialisés.

Pourtant, Michael Tsokos dipose d’une page (de.wikipedia.org/wiki/Michael_Tsokos) où il est indiqué : « Michael Tsokos (* 23. Janvier 1967 à Kiel ) est un Allemand pathologiste et professeur à la Charité à Berlin .Depuis 2007 , il a dirigé l’Institut de médecine légale à la Charité , et en même temps l’Institut national de médecine légale et sociale à Berlin-Moabit . Tsokos est également directeur médical de la clinique ambulatoire protection contre la violence de la Charité ».

Toutes institutions qui, soit n’existent pas, soit ne le reconnaissent pas. Difficile par contre de remettre en cause ses compétences. Internet foisonne de vidéo qui font effectivement de Michael Tsokos une sommité en matière de médecine légale.

Il est possible que nous nous trompions, mais si cet élément nouveau est avéré, la thèse du mensonge d’État, que fait prévaloir une certaine opinion, serait de plus en plus plausible. Sauf à penser que ce n’est pas celui qui a géré le dossier, donc le Procureur Ntamack, qui a rédigé le communiqué du 04 juillet 2017.

A moins tout simplement que le Procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre n’ai rien géré du tout, au point d’ignorer même les références des experts qui sont intervenus dans son enquête.